La confrérie des dozos est très remontée contre le quotidien l’Inter.
Dans une note d’information, le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) dit avoir été saisi par courrier en date du jeudi 27 janvier 2022, par monsieur Vamara COULIBALY, Directeur de publication du quotidien L’Inter pour l’informer d’une convocation à comparaître, le *mardi 1er février 2022* devant le Tribunal de Première instance de Daloa.
Les personnes convoquées sont le correspondant régional à Daloa dudit quotidien, monsieur Marcel ZEPRE et le Directeur de publication lui-même.
Messieurs Vamara COULIBALY et Marcel ZEPRE comparaissent sur convocation de monsieur Sory DOSSO, Président de la Fédération nationale des confréries dozos de Côte d’Ivoire (FENACODOCI) pour des faits de diffamation présumée, de publication de fausses informations présumées, susceptibles de troubler l’ordre public.
Ces faits sont relatifs à un article produit par Marcel ZEPRE sur la confrérie des dozos. L’intitulé de l’article incriminé publié dans l’édition de L’Inter du lundi 06 décembre 2021 est comme suit : « Réunis à Daloa, hier, des milliers de dozos en colère. Ce qu’ils réclament. La gendarmerie et la justice saisies.»
Avant cette convocation, Monsieur Charles DAMOE se présentant comme le Directeur exécutif de la FENACODOCI a saisi la direction de L’Inter pour exercer un droit de réponse. Ce droit de réponse a été publié, dans l’édition n°7025 du mercredi 8 décembre 2021, sous le titre « Après la sortie des dozos du Haut-Sassandra, la Fédération nationale des dozos dit ses vérités.»
Contre toute attente, alors que la Direction de L’Inter s’est inscrit dans la voie du règlement amiable de ce léger différent, elle reçoit cet avis à comparaître devant la justice, de la part de monsieur Sory DOSSO.
L’UNJCI exprime sa solidarité à messieurs Vamara COULIBALY et Marcel ZEPRE. Demande à tous ses membres de rester mobilisés pour apporter leur soutien aux confrères dans cette épreuve.
Au Procureur de la République, près le Tribunal de Première instance de Daloa, l’UNJCI demande l’indulgence dans le traitement de cette affaire, du fait que la Direction de L’Inter a publié, sans hésitation et sans aucune réserve, le droit de réponse de la FENACODOCI, conformément aux dispositions pertinentes de la loi sur la presse.