Débutée le 9 mai, la COP15 s’est achevée le vendredi 20 mai à Abidjan, avec une trentaine d’engagements, dont 8 principaux nouveaux engagements, indique la déclaration finale publiée à l’issue de la conférence.
il s’agit:
-Accélérer la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030 en améliorant la collecte et le suivi des données pour suivre les progrès par rapport à la réalisation des engagements de restauration des terres et en établissant un nouveau modèle de partenariat pour les programmes d’investissement paysager intégrés à grande échelle ;
-Renforcer la résilience à la sécheresse en identifiant l’expansion des zones arides, en améliorant les politiques nationales et l’alerte précoce, le suivi et l’évaluation ; apprendre et partager les connaissances; établir des partenariats et coordonner l’action; et la mobilisation du financement de la sécheresse.
-Établir un groupe de travail intergouvernemental sur la sécheresse pour 2022-2024 afin d’examiner les options possibles, y compris les instruments politiques mondiaux et les cadres politiques régionaux, pour soutenir le passage d’une gestion réactive à une gestion proactive de la sécheresse.
-Lutter contre la migration forcée et les déplacements provoqués par la désertification et la dégradation des terres en créant des opportunités sociales et économiques qui augmentent la résilience rurale et la stabilité des moyens de subsistance, et en mobilisant des ressources, y compris de la diaspora, pour des projets de restauration des terres ;
-Améliorer la participation des femmes à la gestion des terres en tant que catalyseurs importants pour une restauration efficace des terres, en s’attaquant aux problèmes fonciers couramment rencontrés par les personnes en situation de vulnérabilité et en collectant des données ventilées par sexe sur les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse ;
-Faire face aux tempêtes de sable et de poussière et à d’autres risques de catastrophe croissants en concevant et en mettant en œuvre des plans et des politiques, y compris l’alerte précoce et l’évaluation des risques, et en atténuant leurs causes d’origine humaine à la source ;
-Promouvoir des emplois décents basés sur la terre pour les jeunes et l’entrepreneuriat des jeunes basés sur la terre et renforcer la participation des jeunes au processus de la CNULCD ;
-et Assurer de plus grandes synergies entre les trois Conventions de Rio, y compris des complémentarités dans la mise en œuvre de ces traités grâce à des solutions fondées sur la nature et à la définition d’objectifs au niveau national.
Les futures réunions de la Conférence des Parties à la CNULCD et de ses organes subsidiaires se tiendront en Arabie saoudite (COP16 en 2024), en Mongolie (COP17 en 2026) et en Ouzbékistan (Comité d’examen de la mise en œuvre de la Convention en 2023).
Fulbert Yao