Bonne nouvelle. L’état de santé des six cas confirmés non mortels de variole du singe, ou monkeypox, enregistrés à Tabou (sud-ouest) et Abidjan s’améliore, a confié jeudi à l’Infoexpress un responsable de l’Institut National d’Hygiène Publique.
Concernant l’origine de la contamination, notre source a expliqué que « le cas de Tabou était en contact avec les animaux. Il vit dans un village. Il a dit qu’il chassait beaucoup. Donc probablement, il s’est contaminé au contact d’un animal. »
Pour les cinq autres cas recensés à Abidjan, les autorités sanitaires peinent à déterminer la source de la contamination.
Selon elle, » non seulement ils n’ont pas contact avec les animaux, mais jusque-là, ils n’ont pas révélé être en contact avec une personne souffrant de la maladie », assurant que les investigations continent pour pouvoir comprendre dans quelles circonstances ils ont dû se contaminer. « Le reste demeure des hypothèses. », soutient notre source.
Elle a toutefois rassuré sur l’état de santé des patients : « Fort heureusement, leur état de santé s’améliore. Le premier cas est sorti de l’hôpital et poursuit sa convalescence. Les autres sont encore suivis, mais leur état s’améliore. »
Sur les six cas enregistrés, le premier cas enregistré à Tabou (sud-ouest ivoirien) est un patient de 46 ans, qui a consulté le 1er juillet pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées. Le second cas, vivant à Koumassi (sud d’Abidjan), âgé de 20 ans, a présenté le 14 juillet des éruptions cutanées et de la muqueuse buccale. Les quatre autres cas issus de la même famille ont été enregistrés à Yopougon (nord d’Abidjan).
Depuis la détection des cas confirmés de variole du singe en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris plusieurs mesures, dont le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects et la prise en charge gratuite des malades.
Le gouvernement recommande aux populations, entre autres, d’éviter la manipulation et la consommation des animaux sauvages trouvés morts ou malades ; d’éviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées par la variole du singe ; et d’éviter de toucher les fluides biologiques et corporels des malades.
Fulbert Yao