Les vieux démons de la violence sont de retour. Et il n y a pas lieu de passer par mille chemins pour trouver celui ou celle qui attise le feu. C’est bel et bien l’opposition.
Pour assouvir sa soif du pouvoir, elle n’a plus d’état d’âme. La preuve, depuis son appel contre la candidature du Chef de l’Etat, les esprits s’échauffent.
Le monde entier assiste ici et là à des manifestations de rue, des saccages des sièges du RHDP et même à des tueries par leurs miliciens. Selon le dernier bilan du ministre de la sécurité, au Total 5 personnes ont perdu la vie et 104 blessés au total dont 10 policiers, 02 gendarmes et 92 civils.
Pour Henri Konan Bédié et ses alliés, qui n’ont aucune chance de remporter les élections, ces méthodes barbares restent la seule alternative. Ils doivent se frotter les mains en ce moment, car leur dessein est en train d’être réalisé.
D’ailleurs Anaky Kobénan, ne cache pas les lugubres intentions et les objectifs malsains de l’opposition. Pour lui, tout le monde doit travailler au départ de Ouattara du palais présidentiel.
« La Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du Palais Présidentiel, par toutes les voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leur pays pour en faire son royaume ou son empire », a-t-il indiqué dans une note.
Anaky doit cependant savoir que la violence, c’est comme une maladie, on sait quand ça commence, mais jamais quand ça va finir, ni comment.
Ce n’est pas tout. La commission électorale malgré sa bonne foi, n’échappe pas à leur plan. Relativement au processus électoral en cours, Guikahué, Assoa Adou, Daniel Aka Ahizi, Georges Armand Ouegnin, Daniel Boni Claverie, Monique Gbekia, Anne Marie Bonifon accusent l’institution d’avoir inscrit sur les listes, des étrangers, des mineurs, Un nourrisson et d’autres, nées en 1800.
A les entendre. Ils sont dans l’affabulation totale. Pourquoi ne donnent t-ils pas les détails à savoir le Bureau de vote, les noms… des électeurs incriminés ? pourquoi ne sont ils pas aller aux contentieux alors qu’au regard de la loi, ils avaient quatre jours pour faire des requêtes ?
A la vérité, si l’opposition emploie cette méthode, c’est parce qu’elle vise, un poste de 4e vice-président. Sinon ce qu’elle dit « c’est du bidonnage », selon un cadre de la CEI.
Pour finir, comme l’a dit Adama Bictogo, jeudi face à la presse, «l’opposition crie dans le vide, le débat est clos. Il n’y a que le Conseil constitutionnel qui peut décider de l’éligibilité de qui que ce soit ».
Le RHDP ne se préoccupe pas de « quelqu’un qui est sous mandat d’arrêt international et quelqu’un qui a 86 ans et qui peut être frappé d’une cécité intellectuelle »
Le Parti est concerné par une seule chose, comment s’organiser pour que son candidat Alassane Ouattara, soit élu au soir du 31 octobre.
Fulbert YAO