Le PDCI et ses alliés Fpi, Gor, UDPCI, URD, Lider, GPS… ne doivent pas se réjouir de leur meeting samedi au Stade Félix Houphouët Boigny. Car c’est dans un désordre indescriptible que ce dernier s’est tenu.
En effet, les opposants, pour la unième fois, ont prouvé aux yeux du monde qu’ils sont mal préparés, ceci malgré cette union de façade retrouvée depuis un moment.
D’abord, le meeting a débuté trois heures après, l’heure indiquée dans le programme officiel. Il est allé au-delà du temps imparti, épuisant les militants, qui a un moment, ne donnaient plus de la voix.
De plus, dans les tribunes et sur la pelouse, l’on pouvait observer une totale indiscipline des militants. Des jeunes animés d’une fougue sans pareille, voulant à tout pris se faire remarquer, n’hésitaient pas à occuper les couloirs et même à se bousculer, donnant du fil à retordre à la sécurité.
Ces jeunes fougueux ont même mis à poil l’un des leurs, l’accusant d’être un enfant en conflit avec la loi.
La cerise sur le gâteau: la sonorisation très était mauvaise. Les voix saccadées donnaient l’air d’écouter des marionnettes. Conséquence. Fatigués et déçus, des militants ont dû quitter le stade plutôt que prévu. Si bien que Guikahué fut obligé d’accélérer la prise de parole d’Henri Konan Bedié, afin que les militants restés sur place, puissent l’écouter.
La presse a aussi fait les frais d’une telle désorganisation. Car, elle avait du mal à couvrir correctement la rencontre. Nombreux sont ceux qui avaient des difficultés à enregistrer les nombreux discours fleuves et qui sont repartis sur leur faim.
Fulbert YAO