Le Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a adopté ce mercredi un décret accordant la grâce présidentielle à des détenus de droit commun.
Selon le ministre de la communication et des medias, Sidi Touré, « près de 3000 personnes sont concernées », par cette mesure.
Avant cette mesure, le 26 septembre 2018, le président Ouattara avait accordé une grâce à 4200 détenus coupables de délits mineurs.
Le 6 août dernier également 800 détenus poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de sa prestation de serment en qualité de Président de la République ont été libérées
Parmi les 800 personnes ayant bénéficié de la clémence du chef de l’Etat, figuraient des barons de l’ex-régime : Simone Gbagbo (condamnée à 20 ans de prison) Lida Kouassi (condamné à 15 ans de prison en janvier 2018) et Assoa Adou (condamné à 4 ans de prison depuis 2017). Mais aussi de Kamaraté Souleymane dit « Soul to Soul », chef du protocole du président de l’Assemblée Nationale, dans la résidence de qui avait été découvert 60 tonnes d’armes, lors des mutineries de 2017 (non encore jugé).
Fulbert YAO