Les actions mises en œuvre par le comité interministériel en charge de la lutte contre le travail des enfants dans les zones cacaoyères ont permis, notamment, d’appréhender 250 trafiquants d’enfants grâce à un accord transfrontalier établi par les autorités ivoiriennes, le burkinabè et maliennes.
L’information a été révélée par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, jeudi, lors de la tribune de l’AIP sur le thème, “Droits de la Femme, de la Famille et de l’enfant : Acquis, défis et perspectives”.
Dans ce cadre, 8 000 enfants sont sortis des plantations de cacao pour réintégrer leurs familles et l’école et 2 millions de personnes ont été sensibilisées sur l’importance de la scolarité des enfants en zone cacaoyère grâce aux entreprises de ce comité mis en place en 2012. En plus, une centaine d’enfants ont été recueillis, également, dans des centres de détresse à Soubré, à cet effet.
“Dès la sortie de crise, le président de la République, Alassane Ouattara a mis en place deux comités très importants : le comité national de surveillance de actions de lutte contre le travail des enfants présidé par la Première dame et le comité interministériel, conduit par le ministre en charge de l’emploi et pour la vice-présidence, le ministre en charge de l’enfant”, a-t-elle rappelé.
Elle a salué le leadership de la Première dame et son plaidoyer en Europe, en Amérique du Sud, qui “ont permis d’améliorer la lutte contre le travail des enfants”.
(AIP)