Le Bureau exécutif National des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire appelle les responsables de la Coordination des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire (Cosefci) à faire le premier pas en direction de l’Etat en suspendant le mot d’ordre de grève, afin de «sauver l’année scolaire dans l’intérêt supérieur des élèves et de la nation», dans une déclaration mardi.
Le président de l’Association Kadio Aka Claude, estime qu’une année blanche «sera dommageable et préjudiciable aux élèves et à leurs parents»
Il invite par conséquent la COSEFCI à faire le premier pas en direction de l’Etat en suspendant le mot d’ordre de grève.
Pour lui, « cela ne constituera pas un signe de faiblesse ni de capitulation, mais plutôt cela sera vu comme un acte d’intérêt national pour sauver l’école et permettre aux nombreux enfants de reprendre les cours, pour que le spectre de l’année blanche s’éloigne définitivement de nous ».
Kadio Aka Claude demande parallèlement au gouvernement de «poser un acte fort allant dans le sens de la décrispation, en libérant les prisonniers, en dégelant les comptes, pour que les deux entités puissent s’entendre »
A noter que l’école ivoirienne est en crise depuis plus de deux mois suite à une grève déclenchée par les syndicats d’enseignants du primaire et du secondaire.
Après plusieurs négociations, une reprise a été obtenue par le gouvernement, mais l’on constate cependant que cette reprise n’est pas totale dans la mesure où l’un des syndicats et non des moindres. la COSEFCI demeure en grève jusqu’à ce jour.
Ce syndicat dénonce le fait que ses membres ont subi des ponctions sur leurs salaires, des gèles de leurs comptes, voire des emprisonnements.
Fulbert YAO