Suite à la rencontre avec les partis et groupements politiques le 21 janvier dernier, une vingtaine d’organisations de la société civile à travers leurs représentants ont mené jeudi à la primature un premier échange avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement, sur le réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), en vue de la prochaine élection présidentielle en 2020.
Au cours de cette rencontre, le Premier ministre a demandé aux organisations d’élaborer et de mettre à la disposition du ministère de l’intérieur et de la sécurité dans un délai de deux semaines leurs différentes propositions qui seront la base des discussions.
il a aussi expliqué avoir sollicité les organisations de la société civile à l’effet de recueillir leurs contributions respectives « visant à assurer le meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous».
Tout en invitant les organisations a placer les échanges « sous le sceau de la responsabilité et de l’ouverture », Amadou Gon a rappelé que le chef de l’Etat Alassane Ouattara, en demandant au gouvernement d’ouvrir les présentes discussions aussi bien avec les partis politiques que la société civile, confirme bien son engagement et sa détermination à faire du dialogue politique un axe essentiel de son action dont l’objectif ultime est d’approfondir la démocratie en Côte d’Ivoire , en vue de consolider la paix et la cohésion sociale.
Poursuivant, il a exhorté la société civile à apporter son appui à l’Etat en étant un moteur de développement, mais aussi constitué un lien entre l’Etat et le citoyen au regard de la qualité , de l’expérience des personnalités présentes.
« Nous devons au terme de ce dialogue que je souhaite le plus constructif possible, envoyez un message positif et plein d’espoir à nos concitoyens ainsi qu’aux amis de la Côte d’Ivoire quant à notre volonté commune de travailler ensemble pour des élections apaisées en 2020. (…) nous devons donc mobiliser toutes les énergies les plus positives autour de ce processus de dialogue qui démarre. Travaillons dans la confiance les uns dans les autres, sans apriori, sans suspicions, ni intransigeance aucune et œuvrons ensemble par la qualité de nos contributions pour des élections qui consolident définitivement la paix, la démocratie dans notre pays » a-t-il conclu.
Fulbert YAO