Le Collectif des associations et Mouvement de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (Camjbci) a organisé dimanche à la Mairie d’Attécoubé, la 6e édition de sa conférence publique, à la faveur de la journée nationale de la paix.
Faire de la paix le levier de développement et de la cohabitation entre les différentes communautés en temps de crise. Le Camjbci veut contribuer en appelant leurs compatriotes à œuvrer pour la paix dans leur pays d’accueil.
C’est autour du thème : « Migration et cohésion sociale en période de conflit : retour en Côte d’Ivoire et ailleurs » que s’est tenue la célébration de cette journée.
Selon le président du Camjbci moussa Zallé, prôner la paix pour consolider le vivre-ensemble « immigration parce que nous sommes une forte communauté vivante en Côte d’Ivoire cohésion sociale parce que nous en avons besoin. Donc, pourquoi ne pas prôner cette paix en parlant de cohésion sociale. Pour que chaque burkinabè ou qu’il se trouve sache que sans la paix, on ne peut rien et que chacun doit cultiver cette paix ».
Lors de cette conférence publique, le Consul Général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Benjamin Nana a insisté sur les valeurs de la paix à ses compatriotes.
« La paix est universelle. Comme les autorités ivoiriennes, nous nous impliquons afin d’accompagner toutes les initiatives allant dans ce sens de la paix et de la consolidation », a-t-il indiqué.
Lors de ces assises, une minute de silence a été observée à l’endroit des morts de la crise postélectorale et des militaires tombés au combat au Burkina Faso.
Le conférencier du jour, Patrick Andersonn Zadi Zadia instruit les participants sur les notions de partage et de communication entre différentes communautés pour une meilleure cohabitation.
I.Y