Le secrétariat d’Etat chargé de l’Autonomisation des femmes et la Banque populaire de Côte d’Ivoire ont signé, vendredi, une convention de collaboration pour le financement des femmes, dans le cadre du projet de gestion novatrice du fonds national « Femmes et développement ».
« La présente signature de convention se perçoit comme la matérialisation de notre vision, faire passer les femmes d’une économie de subsistance à une économie solide », a relevé la secrétaire d’Etat chargée de l’Autonomisation des femmes, Belmonde Dogbo.
Selon Mme Dogbo, le fonds « Femmes et développement » s’est bonifié avec l’implication opérationnelle des systèmes financiers décentralisés dans le processus de prêts aux femmes. « A ce jour, environ 15.000 femmes ont bénéficié de ce fonds et 59,02% des bénéficiaires alimentent leur compte épargne. Le taux de recouvrement a été substantiellement relevé passant de 63 à 98% en 2018 », a-t-elle signifié.
Elle a invité les ex-auditrices des Institutions de formation et d’éducation de la femme (IFEF) à postuler à ce fonds au même titre que les autres femmes.
Pour le directeur général de la Banque populaire, Fadiga Issa, cette signature marque une étape décisive pour son établissement, car elle réaffirme son attachement à contribuer au financement de l’économie ivoirienne, mais surtout à l’inclusion financière des femmes en particulier.
Cette convention va permettre la bancarisation des femmes retenues dans le programme, la mise à disposition de crédit à court terme allant sur des durées maximum de 12 mois qui incluent deux mois de différés, pour des montants qui iront jusqu’à 500.000 francs CFA pour les individus et deux millions de francs CFA pour les groupements légalement constitués.
La présélection des cibles se fera par le secrétariat d’Etat. Le fonds disponible est estimé à 350 millions de francs CFA.
(AIP)