La chaire Unesco en partenariat avec le ministère de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a procédé lundi à Abidjan, au lancement d’une étude pour évaluer les indicateurs d’universalité d’internet en Côte d’Ivoire.
Cette initiative de l’Unesco pilotée par le Professeur Alain Kiyindou vise à présenter une compréhension claire et concrète de l’environnement et des politiques nationales de l’internet en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’évaluer cet environnement et ses politiques en mesurant les indicateurs de base de l’Unesco.
Selon le professeur Kiyindou, l’etude va s’intéresser à 109 indicateurs fondamentaux, mises en place par l’Unesco. Il sera réalisé avec le suivi d’un comité consultatif, composé d’une trentaine de personnes émanant de différents secteurs du numérique.
Toujours selon le professeur, la fin des études est prévue en mai 2022 pour un coût de 22.000 USD. Des recommandations seront faites et le cas ivoirien sera présenté comme cas d’école en décembre 2022 au forum mondial sur la gouvernance d’internet à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Dans son adresse, le ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation Roger Adom, a salué « le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter la toute première étude du genre, aussi bien en Afrique que dans le monde, et en faire le modèle international. »
Pour le ministre, cette étude cadre bien avec la nouvelle Stratégie Nationale du Numérique de son département. car, elle permettra «de faire un bon diagnostic sur la situation de la connectivité dans notre pays, pour proposer des solutions adéquates pour résoudre la fracture numérique et territoriale, et contribuer ainsi à « l’internet pour tous ».
« Aussi, l’Universalité d’Internet, facilitera la mise en place de la 5G qui représente aujourd’hui une révolution numérique majeure pour la transformation profonde de nos économies, nos industries, notre environnement, en améliorant les conditions de vies des communautés, ainsi que l’employabilité de nos jeunes», a souligné le ministre Adom.
Il a rassuré par ailleurs la Chaire UNESCO sur l’engagement de son « département ministériel à lui apporter l’appui institutionnel nécessaire à la réalisation de cette étude, et à mettre en place un environnement propice au développement de l’Internet dans chaque ville, village et quartier » ivoirien.
Avant lui, Mme Anne Lemaistre, Cheffe du Bureau Unesco a invité le ministère à s’approprier ce cadre d’indicateur et le mettre à jour grâce à ses différents partenaires médias, afin que cela soit utile au quotidien.
Fulbert Yao