Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Adama DIAWARA, s’est entretenu le samedi 29 avril 2023, à la salle de conférence de son cabinet sise au 15ème étage de la Tour B, avec les syndicats d’étudiants de l’Enseignement supérieur.
Etaient présents à cette rencontre la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), représentée par Diomandé Mory, Secrétaire à l’information, l’Alliance Nationale des Etudiants de Côte d’Ivoire (ANECI), représentée par son Président Diomandé Moussa, l’Union des Mouvements Estudiantins et Scolaires de Côte d’Ivoire ( UMES-CI), dirigée par son secrétaire général Erzan Kangah Marcel, la Fédération des Elèves et Etudiants de l’Enseignement Technique et Professionnel de Côte d’Ivoire (FETEPCI) dirigée par Bagnon Eric, son secrétaire général, l’Union Nationale Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (UNESCI), dirigée par Kouamé N’Guessan Jean Vincent, le Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), dirigé par son secrétaire général Ouattara Klébien Jacob, le Forum National des Elèves et Etudiants de l’Enseignement Professionnel et Technique de Côte d’Ivoire (FNEPT-CI) dirigé Tchimou Max-Didier, son secrétaire général et le Collectif des Etudiants des Grandes Ecoles et élèves de l’Enseignement Professionnel et Technique de Côte d’Ivoire (CEGEPT-CI) de Bamba Vamansi.
Le patron de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a demandé à ses hôtes du jour de surseoir à leur mot d’ordre de grève, prévu pour le mardi 02 mai 2023 et de s’inscrire dans la voie du dialogue.
Il a également informé que le délai des inscriptions dans les universités sera prorogé jusqu’au 15 mai 2023 au lieu du 28 avril 2023.
Mais avant, le ministre Adama Diawara s’est appesanti sur les différents points inscrits sur la plateforme revendicative de la FESCI.
À cet effet, le ministre a reconnu l’existence de quelques dysfonctionnements et a promis s’en saisir très rapidement.
» Mais, ce ne sont pas des choses qui nécessitent qu’on se mette en grève » , a-t-il dit.
Au sujet du premier point relatif au dysfonctionnement du nouveau système d’inscription dans les Universités Publiques de Côte d’Ivoire, le Professeur Adama DIAWARA a promis échanger très rapidement avec les présidents d’Universités et leurs responsables de la Scolarité afin de résorber le problème.
Pour ce qui concerne le second point, le premier responsable de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été on ne peut plus clair.
« Le Système LMD (Licence Master, Doctorat) impose des tests entre la Licence et le Master et entre le Master et le Doctorat.
Néanmoins nous verrons la possibilité d’augmenter légèrement les taux à prendre », a-t-il préciser.
S’exprimant sur la préoccupation relative au système de Formation continue (FIP/EFC) dans les Universités Publiques de Côte d’Ivoire, le ministre a expliqué qu’en aucun moment, son département ministériel n’a pensé réduire le nombre de sélectionnés.
Relativement à la délivrance du Diplôme d’Etude Universitaire Générale (DEUG) et la Maitrise, le Professeur Adama DIAWARA a indiqué que ces diplômes seront délivrés jusqu’à ce qu’on parvienne à une uniformisation avec le système LMD.
Pour ce qui est de la dégradation de certaines structures, le patron de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a annoncé que la rénovation de ces structures est prévue. « Il faut faire une étude technique, un appel d’offres, etc. Ce ne sont pas des choses qui se font sur un coup de tête », a-t-il soutenu.
Quant au processus de logement en cours, le ministre a soutenu qu’il faut permettre aux étudiants remplissant les conditions d’accès aux chambres, d’être logés.
Pour la préoccupation portant sur l’édition et la distribution des Cartes d’étudiants Multiservices (CEMS), le ministre a soutenu qu’une cérémonie de remise des cartes sera organisée. « Pour les années avenir, la latitude sera donnée aux Universités et Grandes écoles Publiques et Privées de confectionner les cartes des étudiants.
Pour finir, le ministre a appelé les syndicats estudiantins à s’inscrire dans la voie du dialogue.
« Vous êtes tous membres du Comité de Dialogue permanent qui se réunit toutes les deux semaines, je vous conseille de venir y poser vos préoccupations, afin qu’ensemble, on y trouve des solutions. La grève n’a jamais permis de régler un problème », a-t-il conseillé aux représentants des différentes structures syndicales présentes.
Fulbert Yao avec Sercom