Un certain nombre d’organes de presse de l’opposition ont publié des articles faisant état d’un prétendu réseau de fraude sur la nationalité dans le Moronou mettant nommément en cause l’Inspecteur Général d’Etat, AHOUA N’doli Théophile.
Dans cet entretien accordé à Monsieur KOUAME OI KOUAME, Coordonnateur Régional Associé du RHDP dans le Moronou, il démontre les contre-vérités grossières de ces articles suscités par des mains occultes, rétablie la vérité quant à l’action de l’Inspecteur Général d’Etat, AHOUA N’doli Théophile et la force de frappe du RHDP dans le Moronou.
Monsieur KOUAME Oi KOUAME, merci d’avoir accepté notre sollicitation en vue d’éclairer nos lecteurs sur cette affaire de prétendue réseau de fraude sur la nationalité dans le Moronou
KOUAME OI KOUAME : C’est moi qui vous remercie, parce que vous me donnez l’occasion d’éclairer l’opinion publique sur cette affaire qui, de loin, est clairement un montage et une véritable cabale initiée par des mains occultes pour salir l’action du RHDP dans le Moronou et de son leader, l’Inspecteur Général d’Etat, Monsieur AHOUA N’doli Théophile qu’ils ont, du reste, nommément cités ;
Justement, pouvez nous parler du recensement que le RHDP a entrepris dans le Moronou et qui sert de base à tous ces commentaires ?
KOK : Vous savez, comme toute structure politique qui se respecte, la Coordination Régionale RHDP du Moronou a adopté le samedi 31 août 2019, un programme d’actions dont l’objectif est de remobiliser les bases et de mieux affuter nos armes dans la perspective des prochaines élections. Il comprend une série de diligences comprenant, entre autres, la tenue de réunions, de tournées de mobilisation, le recensement des militants et leur formation, et j’en passe. C’est donc dans la mise en œuvre de ce programme que le 17 mars 2020, le Coordonnateur Régional RHDP du Moronou, Monsieur AHOUA N’Doli Théophile a décidé de lancer l’opération de recensement des militants du RHDP de la Région du Moronou. L’objectif est clair. Il s’agit d’identifier clairement nos militants, de savoir combien nous sommes réellement, de savoir combien de militants n’ont pas de pièces administratives, à savoir les extraits de naissance, les Cartes Nationales d’Identité afin de voir comment les aider conformément aux conditions fixées par la loi, à cet effet. Comprenez donc que cette opération ne concerne que les militants RHDP de la Région du Moronou. Il ne s’agit nullement d’identifier des étrangers ou de militants d’autres partis politiques, encore moins de distribuer des pièces d’identité aux ivoiriens ou aux étrangers. Que les gens arrêtent de faire des amalgames inutilement s’ils n’ont rien à dire. L’identification et les pièces d’identité sont un sujet trop sensible pour la cohésion sociale. De grâce, il faut de garder de jeter l’huile sur le feu
Vous dites donc que vous ne visez aucunement à donner in fine des pièces d’identité aux étrangers ?
KOK : Comment peut-on avoir l’esprit aussi tordu, excusez-moi l’expression ? Comment peut-on pensez qu’à partir de Bongouanou, nous avons suffisamment de pouvoir pour faire, d’un coup de baguette magique, des étrangers des ivoiriens sur la base de notre seule opération d’identification propre à la seule Coordination du Moronou ? Nous sommes vraiment surpris de telles informations qui ne sont nullement fondées. Nous ne sommes pas l’Office Nationale de l’Etat civil et de l’Identification (ONECI) qui est la structure de l’Etat habilitée à organiser le processus conduisant à l’identification des ivoiriennes et ivoiriens et à leur permettre de disposer de pièces d’identité. Je suppose que vous savez l’ONECI a édicté un certain nombre de conditions, de pièces à fournir et un mode opératoire précis faisant intervenir les autorités préfectorales et les autorités judiciaires. Quand-même !
Dans ces conditions, pouvez nous nous parler du recensement que vous avez entrepris et nous dire comment des étrangers ont pu être recensés comme vos détracteurs le disent.
KOK : Comme je l’ai indiqué plus haut au niveau de la Coordination Régionale RHDP du Moronou, Monsieur AHOUA N’doli Théophile, le Coordonnateur Régional a décidé de mettre en mission des Délégués Départementaux, Communaux, Sous-Préfectoraux auprès de leurs bases pour recenser les militants de base de leurs secteurs respectifs. Il faut comprendre que, comme dans toute opération de recensement de personnes en Côte d’Ivoire et même dans le monde, et je n’invente rien sur ce point, les fiches une fois renseignées doivent passer par des tamis, c’est-à-dire une série d’analyses et de tries pour extirper les mauvais documents des bons. En effet, nous sommes dans la phase de recueil des données brutes. Et, on sait qu’à ce stade, les fiches peuvent contenir des erreurs, des doublons, des informations fausses etc. Ainsi, s’il y a des personnes qui ne remplissent pas les conditions pour figurer sur nos fiches, des personnes qui ont été inscrites par erreur ou de mauvaise foi, elles seront supprimées. Elles ne peuvent même pas restées dans nos bases de données de militants.
Nous avons d’ailleurs entamé cette deuxième phase d’opération. Ainsi, dans l’ensemble du Moronou, lors de la première phase, nous avons réussi à recenser plus de 44 000 militants. Après une première vérification, plus de 6500 personnes ne remplissant pas les conditions ont été sorties de cette liste. Vous voyez donc qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Des personnes mal intentionnées ou alors méconnaissant le processus de tout recensement, ont totalement monté en épingle un dossier qui n’en est pas un. Ils veulent créer une tempête dans un verre d’eau en s’appuyant sur des noms à consonance étrangère.
Cela dit, nous avons vu les noms qui ont été présenté par l’auteur des écrits, personnellement je ne sais pas de quelle nationalité ils sont, s’ils sont ivoiriens ou pas, seul le trie dont je parlais tantôt, nous permet de retirer les personnes qui n’ont pas le droit d’être recensées. Tout de même, il faut faire attention à ne pas tomber dans les délits de patronyme surtout dans ce pays qui a tant souffert de ce type de problème. Nous sommes un melting-pot et c’est ce qui fait la force de notre pays, un ciment pour la cohésion sociale. Attention, ce n’est pas parce que quelqu’un s’appelle Sawadogo ou Ouédraogo qu’il n’est pas ivoirien et qu’il est forcément Burkinabé. On connait des Zongo, des zéinabou qui sont ivoiriens. De même un Kwame n’est pas forcement Ghanéen ou un Togolais. De la même manière, on connait des Koffi et des Kouakou qui sont d’autres nationalités. Evitons cet amalgame et les délits de patronyme. C’est dangereux pour la cohésion sociale dans un pays ou les familles sont composées de plusieurs groupes ethniques.
Comptez-vous porter plainte contre les auteurs de ces articles diffamatoires ?
KOK : Ce sera trop leur faire d’honneur. Mais, nous le ferons s’ils persistent dans leur voie. Non, nous ne comptons pas porter plainte. Nous avons mené notre propre enquête. Nous savons d’où cela vient et qui sont à la base de cette affaire qu’ils veulent dramatiser. On sait que ce sont nos adversaires qui, en perte de vitesse, veulent nous discréditer, voyant que le RHDP dans le Moronou, a gagné du terrain et continue de gagner du terrain sous la haute autorité de l’Inspecteur Général d’Etat, AHOUA N’doli. Ce que je peux leur dire, c’est de faire attention. Le dossier de l’identification et de la nationalité est très sensible. Qu’ils évitent de manipuler un dossier si sensible qui pourrait exploser comme une grenade et ce serait malheureux pour notre région. De grâce mettez-vous au travail et trouver d’autres arguments pour attaquer le RHDP. Et puis, qu’ils arrêtent de s’en prendre à notre leader, l’Inspecteur Général d’Etat, AHOUA N’Doli, qui fait un travail formidable et en qui nous nous reconnaissons parfaitement. Il est notre leader politique.
A vous entendre, les auteurs des écrits veulent s’en prendre à Monsieur AHOUA N’doli.
KOK : Vous savez, beaucoup de Régions auraient aimés avoir des leaders comme l’Inspecteur Général d’Etat, AHOUA N’doli qui est un grand leader, un acteur infatigable de développement, une chance pour le Moronou. Nos détracteurs veulent porter atteinte à l’honorabilité de AHOUA N’doli. Conscient de la confiance placée en lui par le Président de la République, le Vice-Président et le Premier Ministre, ils veulent le salir et le freiner dans son action. Mais, Pensez-vous que de telles pratiques peuvent freiner l’IGE AHOUA N’doli et le RHDP dans le Moronou ? Non. Alors, je veux inviter toutes ces personnes tapis dans l’ombre de se mettre sur le terrain pour implanter leur parti et non rester dans les bureaux.
Quel est votre mot de fin ?
KOK : Je voudrais vous réitérer mes remerciements de m’avoir permis de démêler le vrai du faux. Ce n’est pas de cette manière que nos détracteurs vont retarder notre progression. Le RHDP est sur le terrain dans le Moronou et nous continuons à dérouler notre programme dans la perspective des prochaines élections pour en faire un grand parti dans notre Région. Le Président de la république, Alassane OUATTARA et le Premier Ministre AMADOU GON nous font confiance et comptent sur nous. Et, je veux affirmer haut et fort que le Moronou élira à une très grande majorité et dès le premier tour Amadou GON COULIBALY lors de la prochaine élection présidentielle.
NOTRE HERITAGE