Les effets de la pandémie ont été considérables sur l’économie de l’Afrique qui comptait six des économies affichant la croissance la plus rapide au monde.
Les pertes cumulées du PIB sont estimées entre 145 et 190 milliards de dollars. L’information a été donnée ce mercredi par le président Adesina Akinwimi, qui s’exprimait à l’ouverture de la 56ème édition des assemblées annuelles de la Banque Africaine de développement (BAD) et la 47ème assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), à Accra au Ghana, par visioconférence.
Pour soutenir sa reprise , le banquier a fait savoir que « l’Afrique aura besoin de beaucoup de ressources ». Selon lui » À eux seuls, les pays d’Afrique subsaharienne à faible revenu auront besoin de 245 milliards de dollars d’ici 2030, tandis que l’ensemble de l’Afrique subsaharienne aura besoin de 425 milliards de dollars d’ici 2030″
Adesina Akinwimi a en outre rappelé des mesures fortes engagées par la Banque africaine de développement pour soutenir les économies africaines
il s’agit notamment du lancement d’une obligation à impact social de 3 milliards de dollars sur les marchés mondiaux des capitaux, d’un mécanisme d’intervention en cas de crise de 10 milliards de dollars » et le versement de « 28 millions de dollars aux Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ».
Comme perspectives, Adesina Akinwimi invite le continent à produire des vaccins contre la Covid 19, assurant que la Bad l’aidera.
Fulbert YAO