Ils sont mécontents. Les fonctionnaires et agents de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) réclament le non-paiement de leurs primes risques Covid 19 Banque mondiale.
En conférence de presse, le dimanche 05 juin après-midi à Koumassi, ils ont signifié que depuis 21 mois (septembre 2020 – mars 2022) soit une valeur de 6 300 000 par chaque agent et plus pour d’autre demeure encore dans les tiroirs de la comptabilité de l’institut. Ce, après maintes démarches, la situation reste encore inchangé. « Nous réclamons 21 mois de primes impayés, car après plusieurs démarches, toutes nos tentatives sont restées infructueuses jusqu’ à ce jour. Alors que certains agents notamment les chauffeurs et les responsables ont perçu eux leur paiement », s’est plaint Hénoch Memel le porte-parole.
En effet, ce sont 379 agents qui sollicitent la magnanimité du président de la République Alassane Ouattara pour venir à leur secours. Auquel cas, dans les 72 heures à compter du 07 juin, ils se donnent le droit d’arrêter toutes activités liées à la covid 19.« Votre intervention monsieur le président de la République est plus que nécessaire dans la résolution de cette crise. Cependant, nous nous réservons le droit d’interrompre toutes les activités liées à la covid si rien n’est fait dans 72 heures à compter du mardi 07 juin 2022», a-t-il renchéri.
Outre cette dénonciation, le collectif des fonctionnaires et agents de l’INHP a énuméré plusieurs autres cas d’injustices dont les ingénieurs de la santé, les techniciens supérieurs de la santé, les infirmiers diplômés d’Etat, agents d’hygiènes et chauffeurs sont victimes. Il s’agit notamment du non-paiement de leur prime lors de certains événements comme la conférence internationale de l’union postale universelle qui s’est déroulée à Abidjan ainsi que de la COP 15.
En attentant, une issue favorable, à leur chalenge ces agents de la santé ont fortement recommandé aux populations de continuer d’observer les mesures barrières instituées dans le cadre de la covid 19.
Jean Eden K