Créol, la chanteuse gabonaise installée en Côte d’Ivoire depuis le mois de février 2021, se servait elle de sa position de chanteuse pour se prostituer au Gabon ?
On ne saurait répondre par l’affirmatif Mais ses propos au micro de Serge Pacôme Didi de Média Prime mag prête à confusion. Lisez plutôt.
»Je ne sais pas ce qu’on a fait au Gabon mais l’écart entre nous et la Côte d’ivoire en termes de valorisation des artistes, est très grand. Actuellement au Gabon, les artistes ne travaillent presque plus depuis bientôt trois ans avec cette situation due au Covid 19. Tout est fermé : bars, night-clubs, restaurants, salles de spectacle, ces endroits où les artistes peuvent promouvoir leurs œuvres. Avec le couvre-feu à partir de 18h jusqu’au lendemain matin, le Gabon est actuellement un pays plus propice aux études. Après les cours, les élèves rentrent à la maison à 18 heures. Ils ne sortent plus. Ils étudient », a-t-elle indiqué.
Puis d’ajouter: » Les ministres ne durent plus à leurs postes. Ils sont nommés aujourd’hui et les jours qui suivent, ils sont dégommés de leurs postes. A telle enseigne que les ministres à qui nous montrons nos seins pointus, nos fesses en contre-partie de billets de banque, il n’y en a plus au Gabon. Mes chansons, je les compose alors pour qui ? Je les enregistre à des centaines de mille. Pourquoi, si je ne peux pas en vivre ?… Alors qu’en étant installée à Abidjan, j’ai la possibilité de gagner de l’argent à travers mes spectacles. Je vais au Mali, à Dakar pour des prestations et pour promouvoir mes oeuvres », a déclaré Créole
Fulbert Yao