Depuis plusieurs semaines, l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan s’est transformée en champ de bataille pour les membres de la FESCI.
En cause, le sieur Alla Saint Clair, dont le mandat a pris fin le mardi 19 décembre 2023, devrait organiser une assemblée générale les 29 et 30 décembre 2023, pour annoncer les couleurs du congrès de la FESCI, afin d’élire le nouveau secrétaire général.
Malheureusement, Alla Saint Clair semble déterminé à se maintenir à la tête de l’organisation, malgré la fin officielle de son mandat. Conséquence, des sections et coordinations, confrontées à cette résistance, annoncent l’hécatombe.
Depuis lors, les scènes que les Fescistes nous renvoient sont regrettables.
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les yeux du monde entier étant rivés sur le pays, il est manifeste que de telles scènes de heurts doivent être traitées au plus vite.
Dans cette optique, l’interdiction de toute activité syndicale sur le campus jusqu’à nouvel ordre est préconisée pour rétablir l’ordre.
Cependant, cette crise dépasse le simple cadre de l’interdiction d’activités syndicales. Elle soulève des questions cruciales sur l’avenir de la FESCI. Car L’heure est grave, et les étudiants, qui sont la relève de demain, ne peuvent être laissés à marcher à reculons.
Il n’est plus question de tolérer une société d’anti-valeurs et de violence qui se construit sous nos yeux.
Le président de la République appelle à l’avènement d’un « Nouvel Ivoirien », mais cela ne peut se concrétiser si les étudiants, au lieu d’incarner l’avenir prometteur, se comportent en voyous.
Comme on peut le voir, l’impératif est d’agir avec détermination et de frapper fort pour restaurer l’ordre, protéger l’éducation, et garantir un avenir serein pour les générations à venir.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique doit urgemment agir avec une fermeté absolue.
Fulbert Yao