Alphonse Soro, cadre du RHDP, critique vertement, dans une note transmise à l’infoexpress, l’opposition pour ses réactions démesurées après le discours sur l’état de la nation du Président Ouattara. À un an de la présidentielle, il juge indécent de demander au Chef de l’État de se prononcer sur les candidats, soulignant l’importance de préserver la stabilité politique et les acquis nationaux.
ci dessous le texte
« À un an de l’élection présidentielle, demander au Président de la République de dire qui sera candidat ou pas est de bas étage !
Les réactions débridées et à l’emporte-pièce de l’opposition suite au discours sur l’état de la nation du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, achève de nous convaincre du mal profond qui gangrène la classe politique ivoirienne depuis des années. Le mal profond, c’est récuser qu’un Chef d’État se soumette à un exercice républicain, que lui impose la Constitution alors que c’est les mêmes qui se gargarisent d’un manque de démocratie et qui versent dans un verbiage assourdissant et inaudible.
Pour comprendre le discours du Président de la République face aux Chambres, il fallait se donner la peine de l’écouter. D’y prêter attention. Mais une opposition aussi distraite qu’accrochée au futile, qui n’a ni bilan ni offre politique à proposer parce que trop concentrée sur l’inutile, ne peut entendre, ni comprendre le message de l’Homme de la renaissance de notre pays. Un vrai chef fait le bilan de son action et fixe les nouveaux caps.
Il fallait donc être capable d’élévation, de hauteur d’esprit. C’est un appel à la fierté nationale pour les prouesses réalisées ensemble, un appel aussi à la responsabilité collective pour la préservation des acquis et de la paix qui conditionne le développement. Et c’est à cette fierté de récolter les fruits d’un travail collectif qui fait que la Côte d’ivoire a gagné en respectabilité aux yeux du monde que le message devant le congrès nous convie. Les Ivoiriens dans leur grande majorité, ont reconnu le visionnaire qui s’est nourri de l’héritage reçu, parfois subi, pour tracer un chemin. Ce visionnaire s’est projeté et a entrainé dans son élan réformateur, toutes les forces vives du progrès qui construisent cette nation.
Entre nous, à un an et demi de l’élection présidentielle, demander au Président de la République de venir devant le congrès pour dire qui sera candidat ou pas, n’est-ce pas là un procès de bas étage ? Tous les contemporains savent que depuis l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire, les élections présidentielles, sont sources non pas de débats contradictoires mais de passions, de confrontations, de palabres, d’instabilité politique et même de guerre. Comment peut-on demander au président qui a ramené la stabilité, la paix, la sécurité, le développement, le progrès qui continue tous les jours de venir lui-même donner un coup de frein à cette dynamique en donnant le coup d’envoi des hostilités politiques ?
L’État de la nation, c’est l’état des lieux. Un discours sur l’état de la nation, loin d’être une tribune politicienne est plutôt, pour tout manager, l’exercice d’évaluation périodique qui permet de faire un bilan à-mi-parcours, un état des lieux. Cette évaluation part de la situation antérieure, évalue selon des critères les performances réalisées et se projette dans le futur à travers des perspectives pour améliorer davantage les résultats obtenus.
Un Président du niveau extrêmement élevé de SEM Alassane OUATTARA ne saurait donc venir créer les conditions d’un coup d’arrêt préjudiciable à la dynamique de développement soutenue qui fait progresser le pays jour après jour. Ce pays a besoin de continuer à travailler sereinement, à progresser, à avancer, à profiter au maximum de l’accalmie, de l’environnement politique et sécuritaire propice au travail et il aurait été suicidaire de chercher à faire plaisir à l’opposition qui ne rêve qu’aux élections, en venant ouvrir de manière aussi prématurée et injustifiée une très longue parenthèse de campagne politico-politique dont la Côte d’Ivoire doit, faire l’économie dorénavant.
Honorable Alphonse SORO, Cadre du RHDP
N. B: le lead et le titre sont de la rédaction
Fulbert Yao