A l’instar des travailleurs du monde entier, ceux de Daloa ont célébré hier avec faste, la journée internationale de la fête de travail.
Dans la cité des antilopes, si les défilés et les danses ont rythmé cette célébration qui a réuni les autorités politiques et administratives de la ville, l’appel aux travailleurs à tourner dos à la violence lors des mouvements de grèves a constitué l’un des points clés de ces festivités.
Karidja Dao, secrétaire générale 1 de la préfecture, représentant le préfet a, d’entrée, rappelé les efforts fournis par le gouvernement pour le bien-être de la population à travers le Programme social qu’il a initié pour 2019 et 2020.
A ses yeux, ce programme ne peut se mettre en exergue que dans un environnement sociopolitique apaisé où le dialogue est le moteur.
Une aubaine pour l’émissaire du préfet d’inviter les travailleurs à privilégier cette voie en toute circonstance. « Afin de trouver des dénouements heureux aux préoccupations qui sont les vôtres, il est bon d’éviter de recourir à la violence comme moyen de résolution de vos problèmes. La violence n’a jamais été la solution », a longuement insisté l’administrateur civil faisant allusion aux violences perpétrées par les acteurs du système éducatif lors de leurs différentes grèves.
« Je lance un appel aux acteurs du système éducatif c’est-à-dire les enseignants, les étudiants et même les élèves dont les manifestations d’humeur sont de plus en plus violentes entraînant ainsi le dysfonctionnement de certaines administrations. Ces faits sont souvent préjudiciables aux intérêts des innocents apprenants qui voient leurs résultats régressés du fait de ces perturbations », a-t-elle invité.
D’après elle, bien vrai que certaines grèves déclenchées par les travailleurs sont fondées, elles doivent cependant, se faire dans un code légal et réglementaire en conformité avec les textes en vigueur en Côte d’Ivoire.
Avant elle, les différents représentants régionaux des syndicats se sont succédé pour égrainer des chapeliers de doléances pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Ces différentes préoccupations, selon la Sg1 de la préfecture seront remises au gouvernement qui, à l’en croire, accordera un examen bienveillant.
Narcisse Touei Bi, Correspondant Régional