L’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa a été le cadre jeudi, de la célébration de la troisième édition de la Journée nationale de la non- violence en milieu universitaire.
Et la présidente de l’Université, Pr Tidou Abiba Sanogo, a souhaité que tous prennent l’engagement ferme d’œuvrer chaque jour pour apporter leur contribution à faire des universités et grandes écoles, des espaces de non-violence, à être des havres de paix et des cadres propices aux études. « Il n’est pas bon de voir la crème de la jeunesse ivoirienne recourir à la bagarre rangée, au lynchage, au pugilat et à la machette», a dénoncé Pr Tidou Abiba Sanogo.
Elle a souligné que dans leur milieu universitaire, ils sont détenteurs de tous les antipodes de la violence, à savoir la culture, l’intelligence, le savoir, le savoir-faire, le savoir vivre et du savoir être : « La force de persuasion doit être notre arme, car c’est elle qui ouvrira les portes de l’emploi ». Le directeur de cabinet adjoint du ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Dion Yodé Simplice, a rappelé que depuis le déclenchement du processus démocratique, la Côte d’Ivoire a connu un certain nombre de dérapages en milieu universitaire. Ce qui a instauré, a-t-il ajouté, un climat de violence.
Le directeur de cabinet adjoint a invité les étudiants à s’approprier les valeurs du dialogue, de sincérité, d’humilité, à promouvoir des comportements de paix et à prendre conscience que leur avenir se trouve dans les crayons et dans les stylos.
Un sketch sur la non-violence a été présenté ainsi qu’une conférence publique sur le thème : la non-violence en milieu universitaire, quels avantages sur l’insertion professionnelle des diplômes. Il est à noter que la journée nationale de la non-violence en milieu universitaire a donc été initiée par le gouvernement depuis 2013.
Napargalé Marie avec Sercom