Le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani et une forte délégation ministérielle étaient jeudi à Daoukro (centre-est ivoirien), pour une remise de dons aux populations au nom du chef de l’Etat Alassane Ouattara et du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Malheureusement des jeunes instrumentalisés ont tenté d’empêcher cette mission de solidarité. Reçu par le roi de Daoukro Nanan Kongo Lagou III, voici ce qu’il lui a dit :
« je voudrais saluer le roi et sa notabilité. Saluer le chef de canton et les autres chefs. J’aimerais déjà rassurer que nous ne sommes pas venus pour faire des palabres. Nous sommes venus dans le cadre de la république, pour poser des actes en rapport avec ce qui se passe aujourd’hui, en Côte d’Ivoire. Le ministre Aka Aouélé qui est notre ainé, est venu, est allé voir à l’hôpital, qu’il a fait rénover et à poser des actes. Nous sommes venus au nom du président de la république et du Premier ministre saluer nos parents baoulé qui sont ici, dans le Iffou. Nous avons été surpris, de constater qu’il y a eu des jeunes qui voulaient nous empêcher de venir. Mais moi Adjoumani, indépendamment de tout, parce que je suis venu avec des baoulé, et Aka Aouélé, personne ne peut nous empêcher de rentrer chez le chef. Nous les Abron, si vous le faites, il y aura péril en la demeure. On aurait pu se retourner, mais c’était la catastrophe pour le peuple Baoulé, parce qu’on ne peut pas nous empêcher de rentrer ici dans la cour du roi. On n’est pas venu pour faire des palabres. Si des gens veulent faire des palabres, qu’ils se constituent. Mais aujourd’hui, nous sommes venus saluer le chef pour lui dire que fasse au péril qui secoue la cote d’ivoire, nous sommes venus au nom du premier ministre, pour faire des dons et indépendamment du péril, c’est pour cela que le ministre de la santé est là. Nous sommes venus aussi soutenir nos parents musulmans, qui aujourd’hui sont dans la pénitence. Qui jeunent pour les aider à terminer le jeûne. On ne peut pas venir à Daoukro, sans passer saluer le chef. C’était l’acte que nous voulions poser .Mais on a appris que des jeunes voulaient nous empêcher. Certainement que vous avez du leur parler. Parce qu’ils faisaient c’était grave. Moi je suis Abron, on ne peut pas m’empêcher de venir à Daoukro et de surcroit dans la cour du chef, c’est la même chose pour Aka Aouélé. Mais Dieu merci, les choses se sont estompées, nous sommes heureux de découvrir le chef en bonne santé, avec toute sa notabilité.
Maintenant, nous sommes venus demander l’autorisation du chef et des autres chefs du canton, afin d’aller sur la place publique, pour faire les dons pour lesquels nous sommes là. Mais on ne pouvait pas faire ces dons sans passer par le Roi et c’est l’acte que nous sommes venus poser. Nous sommes venus avec M. le ministre de la santé Aka Aouélé, Madame Zebeyou, ministre en charge des droits de l’homme. Nous avons Ly Ramata qui est ministre de la femme et de la famille et de l’enfant. Nous avons, le ministre Siaka, secrétaire d’etat au civisme et nous avons un de vos fils qui est en charge de l’enseignement technique et professionnel, Brice kouassi. Nous avons le maire de Dimbokro, et nous avons notre porte-parole, Abonoua qui est également PCA. Notre tutrice ici c’est madame le préfet, nous voulons la saluer pour son courage. Elle m’a dit d’attendre, je lui ai dit qu’on ne va pas attendre. Si on savait que c’était comme ça, on serait venu directement ici. Tous les jeunes baoulé qui sont là, qui sont nos frères, personne ne peut me toucher, la tradition ne peut permettre cela, Dieu merci, tout s’est bien passé. On est venu saluer le chef, ce n’est pas pour faire palabre c’est pour venir saluer au nom du gouvernement et nous sommes heureux de l’accueil que vous nous avez réservé qui sont demain l’espoir de ce pays, merci de nous avoir accueilli »
Fulbert YAO