Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’est pas allé du dos de la cuillère ce samedi à Toumodi (centre ivoirien), lors d’un meeting d’hommage des populations du Bélier, au président de la République Alassane Ouattara.
A un moment où certaines personnes, comme frappées d’amnésie, tentent de faire resurgir la question de la réconciliation dans le débat, Amadou Gon Coulibaly les a recadrées.
Il a rappelé en effet, à celles-ci « qu’à la différence de bien d’autres acteurs politiques, le président de la république pose quotidiennement des actes pour renforcer la cohésion de la nation»
« C’est bien le président Alassane Ouattara, qui a refusé le transfert de Mme Simone Gbagbo à la cour pénale internationale, alors qu’elle faisait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par celle-ci. C’est bien le président Alassane Ouattara qui a mis en place la commission dialogue vérité et réconciliation au fin d’enclencher le processus de réconciliation dès la fin de la crise postélectorale. (…) C’est bien le président Alassane Ouattara qui à travers ses multiples actions en faveur de la réconciliation nationale a permis le retour de la quasi-totalité des leaders politiques, et des populations qui étaient réfugiées au Ghana et dans les pays voisins. Tous ceux-ci ont bénéficié de bonnes conditions de réinsertion notamment la réintégration dans la fonction publique, le dégel des avoirs, sans oublier la loi d’amnistie qui a permis la libération de la quasi-totalité des prisonniers de la crise postelectorale et rassurer l’ensemble des leaders politiques qui vivaient encore en exil », a énuméré le chef du gouvernement, parmi les nombreuses actions posées par le président Ouattara.
Pour Amadou Gon Coulibaly, Face aux actions du chef de l’Etat, « on est bien tenté de se demander ce qu’ont fait, où font les nouveaux chantres de la réconciliation nationale, dont les postures pour certains tendent à réveiller les vieux démons de la division, du tribalisme, de la haine et pour d’autres à ressasser les vieilles rancunes du passé. Et à combattre toute action de rassemblement des ivoiriens et des ivoiriennes »
Pour éviter le pire, le Premier ministre a souhaité que la cohésion sociale soit «renforcée au quotidien par un discours responsable et apaisé, qui rassemble les ivoiriens plutôt que de les diviser. Qui les rassure plutôt que de les apeurer »
Il a appelé en outre au renforcement de la paix en Côte d’Ivoire et à éloigner définitivement le pays de tout spectre de violence.
« Oui la responsabilité et la sagesse exigent de renforcer la cohésion sociale et à nous retrouver entre les fils et filles de notre pays, à travers des actes et des discours de rassemblement. La réconciliation nationale ne se décrète pas, elle se construit patiemment par une volonté politique manifestée tous les jours. Et aucun objectif politique, aucune ambition personnelle ne peut absoudre certains de leurs responsabilités d’offrir constamment la paix aux ivoiriennes et aux ivoiriens», a-t-il conclu.
Fulbert YAO