C’est une avancée dans le domaine de l’aménagement des villages. Désormais la Côte d’Ivoire dispose d’un Manuel de planification du développement du village. Il a été présenté par le Directeur général de l’Aménagement du territoire, du Développement régional et local, ALLOU Saraka Koffi André, le vendredi 26 septembre 2025, lors d’une cérémonie au Plateau.
Renforcer la gouvernance locale participative et promouvoir un développement durable, porté par les villages eux-mêmes, tels sont les objectifs précis du tout nouvel outil de planification conçu au profit des villages de Côte d’Ivoire. Ce manuel de 84 pages constitue une véritable boussole méthodologique pour les communautés rurales. Il décrit de façon simple et progressive les différentes étapes de l’élaboration d’un Plan de Développement Local (PDL). Selon le Directeur Général de l’Aménagement du Territoire, du Développement Régional et Local, ce manuel répond à un besoin exprimé par les villages, mutuelles de développement et partenaires techniques. « Il s’agit de donner aux communautés les moyens techniques de mieux planifier l’avenir, en organisant la participation des populations, en identifiant leurs priorités et en construisant des plans cohérents et durables », a souligné ALLOU Saraka André.
Le Directeur Général a insisté sur le caractère inclusif de l’outil. « Ce manuel est une méthodologie simple, progressive et participative, permettant à chaque village d’élaborer son Plan de développement local, de le mettre en œuvre et d’assurer son suivi-évaluation. C’est aussi un document de plaidoyer à même de mobiliser des ressources financières pour nos villages ».Enfin, il a invité tous les acteurs afin de s’approprier pleinement cet outil, à le vulgariser et à l’utiliser de manière effective. Pour voir émerger, partout dans le pays, de véritables pôles ruraux de développement.
Deux panels ont marqué la rencontre. Le premier s’est penché sur le rôle des mutuelles de développement dans l’élaboration des PDL, mettant en avant des facteurs clés comme le leadership local, la gouvernance participative et le partage d’expériences réussies.Le second a abordé la question cruciale du financement des projets villageois, explorant des pistes allant de la microfinance à la mobilisation de la diaspora, en passant par les partenariats public-privé et les appuis des ONGLa cérémonie, organisée à la Chambre du Commerce et d’Industrie d’Abidjan, a rassemblé des mutuelles de développement villageoises, des organisations communautaires, des ONG, des représentants de la chambre des rois et chefs traditionnels et des partenaires techniques et financiers.
Fulbert Yao avec Sercom