Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a, devant la presse, levé un coin du voile sur le rôle de la parafiscalité dans le financement des logements sociaux.
Son directeur de cabinet, Diabaté Kaladji, a développé ce mode de financement dans l’après-midi du vendredi 4 mars 2022, à la cérémonie d’ouverture de la 5ème édition du Salon de l’immobilier de Côte d’Ivoire (SICI), à la Patinoire du Sofitel Hôtel Ivoire sur le thème : « Bien chez soi ». Selon lui, la mise en place du code de l’urbanisme et du foncier urbain a pour objectif principal de « dynamiser davantage le secteur de la construction en Côte d’Ivoire. » Tandis que les dernières réformes tournent principalement autour de la problématique de « l’amélioration du programme du logement Social ».Après plusieurs benchmarks réalisés dans une vingtaine de pays à travers l’Afrique, l’Europe et l’Asie pour la réussite de la politique de logements, sociaux, le principe de solidarité a été retenu par le MCLU. Il s’agit de faire en sorte que les plus nantis participent de quelque façon que ce soit, au financement des logements sociaux destinés aux plus pauvres ou aux couches les plus défavorisées.Au regard de cette réalité et face aux trois options qui se présentaient, la Côte d’Ivoire a fait le choix de l’hybridité. C’est-à-dire qu’elle a décidé de combiner la parafiscalité et la valorisation foncière.
Parlant de parafiscalité, Diabaté Kaladji a révélé que celle-ci se fera sur les matériaux de construction tels que le ciment, le fer à béton et le marbre. Pour lui, non seulement, elle est « la contribution des plus nantis aux moins nantis », mais elle est surtout et avant tout, « source de financement pérenne pour le secteur de l’habitat ». Il intervenait sur le thème : « Les réformes de l’habitat, de l’urbanisme en Côte d’Ivoire et leurs impacts sur l’amélioration du cadre de vie des populations ».
Nomel Essis avec Sercom