S’il y a un pays africain qui, ces dernières années, a su attirer l’attention des investisseurs étrangers, c’est bien la Côte d’Ivoire.
Ce dynamisme est le fruit d’un environnement économique favorable, promu par le président Alassane Ouattara. Sous sa gouvernance, le pays répond à toutes les exigences de l’attractivité.
La première réside dans l’accès qu’il offre à de vastes marchés grâce à son dynamisme interne et aux accords régionaux tels que l’Uemoa, la Cedeao et la Zlecaf.
La Côte d’Ivoire bénéficie aussi de régimes de zones franches et propose des codes de l’énergie et des investissements avantageux pour les opérateurs économiques, augmentant ainsi la rentabilité de leurs projets. Divers secteurs en pleine expansion s’offrent aux investisseurs, notamment le marché local avec ses 29 millions de consommateurs, qui peut s’étendre à 140 millions dans la région ouest-africaine, et jusqu’à 1,3 milliard grâce à la zone de libre-échange continentale.
Le pays garantit également un cadre institutionnel solide et un environnement stable.
Le président Alassane Ouattara, avec une vision claire, a fait du secteur privé le moteur principal de la croissance. Pour cela, des réformes sont régulièrement adoptées afin de rendre le cadre des affaires encore plus attractif aux yeux des investisseurs, qu’ils soient locaux ou étrangers, cherchant à s’étendre à l’international.
La mise en place de tribunaux de commerce et de cours d’appel spécialisées a permis de renforcer la transparence et l’efficacité des procédures judiciaires. Parallèlement, des dispositifs de protection des actionnaires minoritaires garantissent l’équité des transactions.
La Côte d’Ivoire s’est aussi distinguée par la création d’un guichet unique, facilitant les démarches administratives relatives à l’investissement. Ce système, appuyé par la digitalisation des services publics, accélère et clarifie les procédures. Pour renforcer la confiance des investisseurs, des lois anti-corruption ont été adoptées et une Autorité pour la Bonne Gouvernance a vu le jour, assurant ainsi un climat d’affaires plus sécurisé et transparent.
Le gouvernement a mis en place des mesures incitatives à travers des régimes de zones franches et un cadre fiscal avantageux. Ces dispositifs offrent aux entreprises des exonérations fiscales et douanières, augmentant la rentabilité de leurs investissements.
Le code des investissements, particulièrement attractif, propose deux régimes : un régime de déclaration et un régime d’agrément, chacun offrant des avantages fiscaux selon la localisation géographique. Les incitations sont plus généreuses pour les entreprises s’installant dans les régions éloignées du centre économique d’Abidjan, afin de promouvoir le développement des zones périphériques. Le pays est ainsi divisé en trois zones : la zone A (Abidjan et ses alentours), la zone B (les capitales régionales) et la zone C (les régions éloignées, avec les incitations les plus importantes).
Les entreprises favorisant l’emploi local ou utilisant des matières premières ivoiriennes bénéficient de privilèges supplémentaires. Ce cadre fiscal avantageux, associé à des garanties institutionnelles solides, constitue un environnement idéal pour rentabiliser les investissements.
Les opportunités
La Côte d’Ivoire offre une large palette de secteurs attractifs, allant de l’agriculture aux services. Le secteur agricole, en particulier, représente une force avec 60 % de terres arables et une production considérable de cacao, de noix de cajou, et de fruits. L’État vise à augmenter la transformation locale de ces produits à 50 %, favorisant ainsi la création d’unités industrielles et de parcs sur tout le territoire. Dans le secteur immobilier, la demande pour les logements sociaux est une opportunité majeure, avec un programme gouvernemental visant à construire 150 000 logements pour combler un déficit estimé entre 600 000 et 800 000 unités.
Le secteur minier et énergétique connaît également une expansion rapide. Grâce à des réserves considérables d’or, de diamants et de minerais stratégiques comme le coltan, la Côte d’Ivoire devient un acteur clé dans le domaine. Les permis d’exploration se multiplient, offrant ainsi de nouvelles perspectives d’investissement.
Parmi les autres secteurs en plein essor, l’éco-tourisme, avec ses 500 km de côtes et ses nombreux fleuves, et le secteur de la santé, où le pays ambitionne de devenir un pôle médical pour l’Afrique de l’Ouest, jouent également un rôle important.
Enfin, la Côte d’Ivoire garantit l’égalité de traitement pour tous les investisseurs, locaux ou étrangers. Ils jouissent des mêmes droits, notamment l’accès aux ressources, la protection de la propriété privée et la libre répartition des bénéfices. L’État offre une grande flexibilité dans la gestion des ressources humaines, permettant aux investisseurs de nommer librement leurs cadres dirigeants. Cette ouverture, couplée à une stabilité juridique, renforce l’attractivité du pays pour un investissement à long terme.
Fulbert Yao