L’eau coule désormais à flots en Côte d’Ivoire. Ce défi national transformé en victoire, est le résultat de la politique du Président Alassane, caractérisée par de nombreuses initiatives. Parmi les piliers de cette stratégie figurent plusieurs programmes dont le Programme National d’Alimentation en Eau Potable (PNAEP), le PSGouv, le Programme d’Urgence pour l’Alimentation en Eau Potable (PUAEP) et le programme « Eau pour Tous » (PEPT). Lancé en 2017, ce dernier programme a permis la construction et la réhabilitation de points d’eau, notamment la construction de nouvelles stations de traitement et l’installation de conduites pour desservir les populations dans les zones rurales et urbaines. Grâce à ce PEPT, d’un coût de 1 320 milliards de francs CFA, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 70% en 2017 à plus de 95% aujourd’hui.
Un autre pilier de la politique du Président Ouattara a été le recours aux Partenariats Public-Privé (PPP) pour financer et gérer certains aspects de la fourniture d’eau potable. Ces partenariats ont permis d’améliorer le service et de lancer des projets majeurs en collaboration avec des banques et des organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Union européenne. En 2011, un partenariat avec l’UE, l’UNICEF et la KFW a même mobilisé plus de 18 milliards de francs CFA pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement pour un million de personnes.
Le gouvernement a également introduit des politiques de tarification sociale, offrant des subventions ou des tarifs réduits pour les ménages à faible revenu, en particulier dans les zones rurales. La tarification en Côte d’Ivoire est ainsi fixée à 238 F/m³, contre une moyenne africaine de 300 F/m³. Les populations bénéficient également de compteurs d’eau à moindre coût (10 000 F CFA au lieu de 167 000 FCFA), reflétant la vision du Président d’améliorer la qualité de vie des Ivoiriens.
Le Président Ouattara a aussi mis l’accent sur la formation des professionnels du secteur de l’eau, avec des programmes de renforcement des capacités pour améliorer la gestion des réseaux et la maintenance des infrastructures. Par ailleurs, des efforts ont été faits pour réduire les pertes d’eau, notamment par la détection et la réparation des fuites et la modernisation des infrastructures vieillissantes.
Face aux défis du changement climatique, le gouvernement a intégré des stratégies de résilience, incluant la protection des bassins versants et la promotion de l’agriculture durable.
Bilan
En termes de bilan, de 2011 à ce jour, le niveau de production d’eau potable nationale est passée de plus de 263 568 Km3 et de plus de 191 235 Km3 pour la consommation. En termes d’acquis sur la même période, les efforts du gouvernement ont permis de corriger certains déficits sur l’ensemble du territoire. Ainsi, plus de 2.000 localités sont alimentées en eau potable par raccordement au réseau public de distribution d’eau potable à partir de plus de 500 centres de production. A ce jour, le secteur dispose de plus de 500 ouvrages de stockage à l’intérieur du pays, faisant passer le linéaire de réseau à 10 millions de mètres et le taux d’accès en hydraulique urbaine à 82%.. S’agissant des personnes morales, elles sont alimentées par les différentes stations de production et de traitement de l’eau potable installées dans leurs périmètres d’activités. Elles effectuent leurs abonnements normalement comme tous les usagers du secteur sauf qu’elles sont considérées comme les gros consommateurs. Majoritairement les personnes morales ont accès à l’eau potable.
En milieu rural, le besoin en Hydraulique Villageoise (HV) qui s’élevait à 27 421 points d’eau a été réduit grâce à la réalisation de 17 503 ouvrages HV ; ce qui correspond à un taux de réalisation de plus de 80% à ce jour. En ce qui concerne le taux d’accès en hydraulique villageoise, il est passé à plus 80% selon les derniers chiffres de l’Office National de l’Eau Potable (ONEP).. A ces réalisations s’ajoutent (i) la réparation/réhabilitation de plus de 9 084 Pompes à Motricité Humaine (PMH). Pour le volet de l’Hydraulique Villageoise Améliorée (HVA), 407 ouvrages ont été réalisés sur un besoin total estimé à 1 173, soit un taux de réalisation d’environ 35% et un taux de besoin de 65% couvert.
Perspectives
Le gouvernement continue sur sa lancée. Ainsi pour l’année 2024 et au-delà, des projets majeurs restent à finaliser dans le secteur de l’Eau. Il s’agit notamment du Projet d’approvisionnement en Eau Potable (AEP) des villes de Bouna et de Bondoukou ; du Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan pour la construction d’une station de traitement de 150 000 m3/jr sur la lagune AGHIEN. Concernant les Projets lancés devant se poursuivre au-delà de 2024, ils sont au nombre de Quinze (15). A savoir : la Création de 1 400 titres de propriété et construction de 450 clôtures dans le cadre du projet d’Immatriculation foncière des ouvrages de production en eau potable, la Réparation de cinq mille (5 000) Pompes à Motricité Humaine (PMH), remplacement de 2 200 PMH et réalisation de 100 forages dans le cadre du projet d’Appui au Programme Social du Gouvernement (PA-PSGOUV) ; la Construction de deux (02) châteaux d’eau de 5000 m3 chacun à Cocody-Béssikoi et à Abobo Baoulé dans le cadre du Programme de renforcement du réseau d’eau potable ; la Construction d’une station de 500 m3/h et trois châteaux dans la ville d’Abengourou et des villes environnantes de Ettienkro et Kodjinan dans le cadre du Projet d’alimentation en Eau Potable à partir du fleuve Comoé ; la Construction d’une station de traitement de 240 m3/h, d’un château d’eau de 1000 m3 et de 7.5 km de réseau de distribution d’eau potable dans le cadre du Projet d’alimentation en Eau Potable (AEP) d’Aboisso ; le Projet de construction d’un seuil et pose de canalisation à Tafiré ; le Projet de construction de deux (2) châteaux d’eau de 5000 m3 à Gonzague et à INJS.
A cela s’ajoute le Projet d’Appui à la Sécurité de l’Eau et de l’Assainissement (PASEA). Il est prévu plusieurs activités entre autres le démarrage des travaux d’Alimentation en Eau Potable des villes de Niakara, Kanawolo et localités environnantes, la réalisation des études des schémas directeurs d’assainissement et de drainage dans 3 chefs-lieux de région (Bouna, Minignan, Mankono), l’appui au renforcement des capacités des Très Petite Emprises (TPE) de construction des latrines (recensement, formation, zonage, manuel de procédures, bordereau de prix unitaire, équipement). Il y a aussi le Projet de réhabilitation des Digues et Seuils des retenues d’Eau d’Adduction en eau potable (36 barrages à réhabiliter).
Certes plusieurs défis sont à relever. Mais le chef de l’Etat Alassane Ouattara continue d’être au travail afin de satisfaire durablement les besoins en eau, sans cesse croissants, des populations.
Fulbert Yao