Dans des propos d’un niveau de mépris manifeste, présenté sous le titre « Contrôle du Royaume baoulé ; le PDCI prépare un coup fumant !» et publié par le journal en ligne « l’info-express », un militant sans doute d’un parti politique en perte d’honorabilité, écrivant sous le sigle M.K., s’est montré d’une fourberie et d’une lâcheté si rarement égalée en la matière, en déviant lourdement ce colloque de ses objectifs tels que définis dans notre TDR disponible sur le site de fabula.org. Il nous revient pour ce faire, d’adresser ce droit de réponse et de faire la mise au point suivante.
Premièrement, ce Colloque International qui s’ouvre sur l’histoire de la Reine Pokou les 12, 13 et 14 septembre 2024 à la Fondation FHB est bel et bien une initiative du Centre de Poétique et d’Etude en Concepts et Langages (CPECL) dirigé par moi-même. Il n’est ni motivé politiquement, ni l’œuvre de personnalité du PDCI-RDA. Ce centre de recherche qui est affilié au Laboratoire Ladylad de l’Université FHB, travaille pour ce colloque, avec des partenaires tels le Laboratoire ONVDP de l’Université Alassane Ouattara, le Laboratoire LERATE de l’Ecole Normale Supérieur (ENS) et le Réseau de Réflexion et d’Action pour le Grand Centre (REAC).
Dans cet article des plus incongrus contre ce colloque dont l’un des objectifs est d’entamer des fouilles archéologiques pour restituer l’historicité des faits relatés, contrairement à ceux qui l’ont toujours abusivement rangé comme une légende, cet individu s’est livré à des diffamations voilées de menaces ; le tout sur des mobiles politiques comme on peut le voir dans ces extraits : il accuse d’une rencontre de trois jours pour ‘’réécrire l’histoire’’, parle ‘’d’un pseudo colloque’’, de ‘’mercenariat scientifique’’, suite à un ‘’mercenariat coutumier’’ pour imposer Otimi au détriment d’un certain Kouakou Djè 3 qui aurait cependant ‘’pris les rênes du siège baoulé’’. Nous marquons notre indignation devant ces commentaires diffamatoires et délirants.
Ce Monsieur qui n’est pas capable de signer de son véritable nom, son article, veut jeter son dévolu sur un projet scientifique en s’arrêtant derrière des sigles pour s’autoriser à faire un procès au PDCI-RDA qui n’est mêlé ni de près, ni de loin à ce colloque. Pis, en mêlant outrageusement des actions attribuées à Monsieur COWPPLI-BONY sur l’intronisation des rois baoulé au Prof Jean-Noël LOUKOU, historien émérite connu qui a accepté, à notre demande, d’accorder la tenue de cette manifestation scientifique à la Fondation FHB, cet individu porte atteinte aux valeurs morales et à l’indépendance des Chercheurs. Ces propos tenus dans cet article sont graves et nous amènent à protester vigoureusement à la fois contre son auteur et contre le journal qui l’a publié.
Mais il est bon de rappeler à ce dernier qu’autant nous avons sollicité le Prof. Jean-Noël Loukou, autant nous avons sollicité le Ministre-Conseiller Ahoussou Jeannot, personnalité politique du RHDP autant que le Ministre résident Augustin Thiam. Pourquoi n’accuse-t-il pas également ce parti politique ?
Deuxièmement, le but de ce colloque n’est pas de désigner un roi. Pour nous, les chefs traditionnels du pays baoulé ont la responsabilité d’aider le peuple baoulé à sortir de cette impasse, loin des chants de cygnes politiques. Pour notre part, notre projet porte sur un récit galvaudé sur lequel nous allons plancher pour démontrer le niveau de civilité des peuples africains avant la colonisation. Cette démarche s’inscrit dans le rôle des départements de littérature orale de nos universités.
Aussi vrai que nous saurions tolérer de telles atteintes manifestes, nous espérons que la politique ne délitera pas de ses propres frontières morales.
Enfin, tout en présentant toutes nos excuses aux personnalités diffamées par ces propos, nous prenons l’opinion nationale et internationale ainsi que le monde universitaire à témoin sur ces atteintes graves à la liberté d’expression et au droit de recherche.
Fait à Abidjan
Konan Roger LANGUI, Maître de Conférences, Commissaire permanent du colloque
Directeur du CPECL
N.B: le titre est de la Rédaction