En prélude à la mise en place d’un mécanisme d’intégration du droit dans tous les aspects de la formation et activités des personnels des forces de Défense et de Sécurité, 23 officiers et sous officiers des forces armées et de sécurité de Côte d’Ivoire ont pris part le jeudi 10 février à un atelier, au siège de la coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les armées (Cadha) sise à l’État–Major général des armées, à Abidjan-Plateau.
Organisée en partenariat avec le comité international de la croix rouge, la session visait à faire appréhender par les participants, les quatre piliers du processus d’intégration des droits de l’homme et du droit humanitaire afin qu’ils deviennent effectivement une réalité dans les comportements.
De manière spécifique, il s’agissait en ce qui concerne les forces de Défense de sécurité, d’intégrer les droits de l’homme et/où le droit humanitaire : dans la doctrine, l’éducation, l’entraînement et l’équipement, et les sanctions disciplinaires.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a échangé avec les divers responsables sur le processus complet de l’intégration du Droit. Il a mis également à la disposition des participants la documentation y afférente.
«La pérennisation du renforcement des capacités des forces armées et de sécurité, aux standards internationaux, vient réaffirmer la volonté politique du gouvernement ivoirien à œuvrer pour la promotion de ces droits au sein de nos forces», a déclaré le représentant du CEMGA, le colonel Jean Claude Yao, dans son discours d’ouverture,.
Le colonel a salué la CADHA et le CICR pour tout l’intérêt à prévenir les violations des droits de l’homme et surtout leur engagement à déployer des efforts pour réalisation d’activités majeures en vue de vulgarisation des meilleures pratiques.
Avant lui, le coordonnateur général du CADHA, Diaby Bakari a rappelé que cette activité s’inscrit dans la droite ligne des activités comité « qui au cours des dix dernières années, a contribué au renforcement des capacités de 21.500 membres des forces armées et de sécurité en droit de l’homme et en droit internationale humanitaire »,
Fulbert Yao