35 procureurs et substituts de procureurs ainsi que 81 officiers des droits de l’homme sont réunis depuis ce jeudi 25 novembre 2021 à Yamoussoukro dans le cadre d’un atelier de renforcement des capacités en vue d’une meilleure collaboration.
Selon Dr Marie Paule Kodjo, vice-présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’interaction entre le Conseil et le système judiciaire. En effet, a-t-elle, précisé, dans l’exécution de ses missions, le CNDH, à travers ses commissions régionales, est saisi des requêtes des populations portant à la fois sur des cas de violations des droits de l’homme et sur des infractions de droit commun.
Ainsi, a-t-elle expliqué, en vue de répondre aux attentes des populations et de garantir une meilleure protection du droit de ces populations, le Cndh initie cet atelier pour renforcer son cadre de collaboration avec les parquets près des tribunaux de première instance et leurs sections détachées. Klofanhan N’golo Daniogo, directeur des Affaires civiles et pénales, représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a souligné que dans une cité, tant que les droits de l’Homme ne sont pas respectés, il est difficile que la paix règne ! Pour cela, il a rappelé le rôle du parquet dans la protection des droits de l’Homme. « Le parquet, ce n’est pas seulement l’action publique. Le parquet intervient également en matière civile et dans tous les domaines. Quand on parle de justice, on parle de droit parce que tout ce qui est droit relève de la justice.
Qu’il s’agisse de droits économiques, de droit au respect de l’intégrité physique, des droits culturels etc., tout ce qui est droit relève du ministère de la Justice (…). », a-t-il indiqué. Il a demandé aux participants d’avoir un regard particulier aux contenus des interventions et aux conclusions des recommandations qui seront tirés de cet atelier.
Traoré Yacouba Diarra