Afin de contribuer à l’amélioration des cadres législatifs des pays sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), IPAS Afrique francophone, en collaboration avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a tenu récemment à Grand-Bassam, un atelier régional sur l’amélioration des cadres législatifs relatifs aux droits en santé sexuelle et reproductive à l’endroit de six pays à savoir le Togo, le Mali, le Burkina Faso, Madagascar, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
Pendant trois jours, les participants ont réfléchi à l’amélioration des cadres législatifs de ces pays en matière de droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). Il s’agit de présenter la situation de l’évolution des DSSR par pays, de présenter les nouvelles directives de l’OMS portant sur les DSSR et d’identifier les défis, les opportunités et quelques actions de plaidoyer.
Le manager régional finances et administration de IPAS Francophone, Gouro Bocoum, a déploré le fait que l’Afrique enregistre un quart des décès maternels liés à l’avortement non sécurisé dans le monde. L’Afrique de l’Ouest fait partie des régions qui ont la plus grande proportion d’avortements classés comme « moins sûrs ».
« Ces décès et invalidités pourraient être évités si ces avortements avaient été pratiqués dans un cadre légal et environnemental moins restrictif et dans bonnes conditions de sécurité », a-t-il indiqué.
Fulbert Yao