« On ne fonde en soi l’être dont on se réclame que par des actes. Un être n’est pas l’empire du langage, mais celui des actes », a enseigné le penseur Antoine de Saint-Exupéry. À travers ces mots, il nous rappelle que notre véritable identité-celle que l’on revendique- se construit non pas par les discours, mais par nos actions concrètes. C’est à travers nos actes que l’on manifeste notre être, et non par le simple fait de parler de soi ou de ce que l’on croit être. La citation souligne l’importance de l’action dans la construction de l’identité individuelle, mais aussi d’une nation. Elle met en évidence que la véritable essence d’un homme politique ne se révèle pas dans ses paroles, mais dans la manière dont il agit et interagit avec le monde. Dans son ouvrage Pilote de Guerre, Saint-Exupéry invite ainsi l’opposition ivoirienne à réfléchir : un acteur politique, dans un pays en développement comme la Côte d’Ivoire, devrait être jugé par ses actes et non par les longs discours quotidiens. Bien avant cette sagesse humaine, Dieu le Créateur avait déjà enseigné la même leçon : « La foi sans les actes est une foi morte » (Jacques 2:14-26). Cela signifie que la véritable foi, tout comme la véritable politique, se manifeste par des actions concrètes. Un responsable politique qui ne se traduit pas par des œuvres, des actes et des comportements reste le porte-parole d’une idéologie vaine, sans valeur et sans impact positif sur la vie du peuple. En un mot : les actes sont la preuve de la bonne politique. La politique sans actes est stérile et ne produit aucun effet concret. Pour être vivante, elle doit se manifester dans nos actions quotidiennes et influencer notre manière de vivre. C’est exactement ce que le Président Alassane Ouattara a compris : agir pour son peuple plutôt que se contenter des mots. À la tête du pays, les opposants actuels (Pdci et Ppa-CI ex-Fpi) ont passé plus de temps à la parole qu’à la construction concrète de la Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara, en les remplaçant, a choisi d’être l’empire des actes visibles dans tout le pays et non celui des mots. Là réside toute la différence.
Sam Wakouboué
