Les plaintes et les remous qui ont surgi dans le cadre des élections des secrétaires de sections à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) sont toujours vifs.
24 heures après la conférence de presse de Kambou Sié, les candidats écartés de ces élections, réunis au sein du Collectif des velléitaires des sections de la Fesci, viennent de s’inviter à la danse.
Ils ont animé le mardi 09 avril 2024 une conférence de presse au campus 1 d’Abobo, sous haute surveillance de la gendarmerie, qui a déployé sur les lieux trois pick-up.
Les conférenciers Gnali de Salps, SGA1 Fesci UVCI, Djetoa Pacôme, coordinateur A1 Cocody, et Debre Ange Lionel, 2e vice-coordinateur Yopougon, ont exprimé leur mécontentement envers la Direction actuelle de leur mouvement.
Ils l’accusent, « de nommer tous les secrétaires généraux des sections d’UFR et des cités universitaires d’Abidjan » et d’écarter de manière arbitraire les autres.
Les conférenciers demandent le « retour aux fondamentaux » et des élections transparentes.
Ils invitent par ailleurs Kambou Sié à ouvrir des enquêtes « pour savoir qui vend réellement de la drogue au campus », afin de dédouaner des candidats qu’il dit avoir écartés pour cette raison, comme évoqué au cours de sa conférence de presse du lundi 8 mars 2024.
« Nous lui demandons de fournir les preuves, car il colle une étiquette à notre vie et à notre avenir. »
Ci-dessous la déclaration liminaire du collectif
FESCI , retour aux fondamentaux ; un rêve tôt brisé
Depuis quelques années, la FESCI traverse des tumultes, dus à l’interprétation fallacieuse de nos statuts et règlements intérieurs et l’intrusion exécrable de certaines pratiques érigées en normes.
Les mêmes mutations insidieuses et les injustices flagrantes contre lesquelles nous nous sommes dressés en 2023 pour réclamer le 12ème congres ordinaire sont entrain de faire leur lit de manière vertigineuse au sein de notre structure créant l’émoi et une onde de choc .
La communauté académique, estudiantine de Côte d’Ivoire et les observateurs sont perplexes , car ils voient s’éloigner les lueurs d’espoir qui pointaient à l’horizon. Le retour aux fondamentaux tant prôné est un leurre, une bourde de ces prestidigitateurs, d’ailleurs ne dit on pas que lorsque tu parles , ais pitié de l’oreille qui t’écoute ?
Au vu de nombreuses plaintes et des remous que nous constatons, il nous apparaît nécessaire d’établir les faits afin de dégager la position que doit occuper la FESCI pour demeurer le berceau de la démocratie car notre slogan est « » il ne peut y avoir d’école nouvelle sans démocratie véritable
« » LES FAITS
Les faits abjects dont l’actuelle direction s’est rendue coupables sont :
la nomination de tous les secrétaires généraux des sections d’UFR et des cités universitaires d’ Abidjan
NB : une première dans l’histoire de la FESCI.
Fausse accusation relativement à la vente de drogue pour écarter des candidats remplissant les conditions d’éligibilité ;
Par exemple dans la coordination Abidjan Nord2oùuncandidat éligible est retiré au profit d’un autre candidat inéligible ;
Des candidats recalés au motif de l’article30denosStatuts et Règlement intérieur pendant que d’autres candidats sont validés étant dans les mêmes casque ceux cités plus haut ; Expulsions des candidats arbitrairement retirés du processus électoral des résidences universitaires sous instruction du SGN; Expulsions et saccage des chambres de SG de section, de membres du BEN actuel et précédant; Certains sont menacés d’exil et d’autres de mort;
En définitive nous constatons une purge sans précédant au sein de notre structure;
NOTRE POSITION
A la lumière des faits énoncés plus haut , et avec la lucidité que cela recommande , nous réclamons ; l’organisation des élections libres et transparentes dans dans les sections et coordinations en commençant par Abidjan dans les plus brefs délais. Les élections au sein de notre structure étant la source nourricière et lesocle de notre organisation qui se veut le berceau de la démocratie.