Sauf un changement de dernière minute, les Ivoiriens se rendront aux urnes le 13 octobre pour élire les responsables locaux. A deux mois de ces joutes électorales, le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) met les bouchées doubles pour assurer une couverture médiatique efficiente.
En partenariat avec le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), il organise depuis, hier à la Maison de la presse un séminaire de renforcement des capacités des acteurs des medias. Prévu pour se tenir sur deux jours, il est organisé à l’endroit des journalistes politiques et les correspondants de presse. Organisé autour du thème : la couverture responsable et professionnelle des élections, il s’agit pour le GEPCI de donner aux hommes de medias les rudiments nécessaires afin de leur permettre de jouer une part active à des élections plus apaisées. Ainsi, pour cette journée inaugurale, les participants ont été instruits sur deux thématiques. La première communication a été faite par l’un des commissaires de la Commission électorale indépendante (CEI), Bony Bony Martial. Au cours de son exposé, il a expliqué à la trentaine de participants, le cycle électoral. Un cycle, a-t-il dit, qui se compose de trois parties. Du cadre légal des élections (première partie) au bilan desdites élections (dernière partie) en passant par la période électorale, il a indiqué le rôle qui est celui du journaliste pendant ces différentes périodes. « L’information en période électorale est très sensible. Lors de l’élection présidentielle, c’est un peu plus maitrisé mais pour les élections locales, les tensions sont vives », a-t-il fait savoir. Avant de mettre les journalistes face à leurs responsabilité : « Il faut être très professionnel dans le traitement de l’information. Ce que nous voulons, c’est la paix. Il faut que nos medias puissent nous aider ». En outre, il a réaffirmé la volonté de la CEI de tout mettre en œuvre pour des élections locales transparentes qui ne souffriront d’aucune contestation. « La CEI fait tout pour ne pas qu’il ait de fraude ». A sa suite, le représentant de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Francis Domo a abordé les règles applicables en presse écrite en période électorale. Aussi, tout comme son prédécesseur, il a insisté sur le rôle des hommes de medias en cette période électorale.
« En cette période électorale, le journaliste doit s’atteler à la modération du jeu démocratique. Aussi, doit-il être le gardien de transparence tout en incitant les populations à la participations aux élections », a-t-il dit. Il a, pour finir, invité les journalistes à éviter la publication des sondages et autres estimations. « Elle permet de préserver le climat de paix », a conclu Francis Domo.
J.E.K