Le président français s’est exprimé, ce mercredi, à l’ouverture du premier conseil des ministres de la rentrée politique pour l’Exécutif.
Après trois semaines de « vacances studieuses » au Fort de Brégançon, Emmanuel Macron a réuni son gouvernement à l’Élysée.
– Les remerciements
Le président français a, tout d’abord, remercié les pompiers, les élus et les agriculteurs qui ont dû faire face aux feux de forêt et à la sécheresse.
« Ils ont été des acteurs clefs dans cette lutte », a-t-il déclaré, en référence à l’un des pires étés pour la France, qui a perdu plus de 62.000 hectares de forêts et a connu l’une des pires sécheresses de son histoire moderne, affectant lourdement la production agricole.
Emmanuel Macron a également remercié les personnels de la santé, qui ont, notamment, lutté contre la septième vague de la pandémie de Covid-19.
Le chef d’État français en a profité pour remercier particulièrement son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a suivi de près la lutte contre les incendies et effectué des déplacements, notamment en Corse, touchée par des orages meurtriers. Le président français a également remercié son ministre de la Santé, François Braun, pour avoir assuré le suivi dans la lutte contre la Covid-19 et la variole du singe.
– « La fin d’une abondance »
Emmanuel Macron a, ensuite, indiqué que face aux crises qui se multiplient, la France et l’Europe vivent « une grande bascule, un grand bouleversement », le président français décrivant « la fin de l’insouciance ».
« Aujourd’hui, la guerre a repris depuis six mois en Europe […], la crise climatique est là, perceptible, » a-t-il expliqué.
« Nous vivons la fin de ce qui peut apparaitre comme une abondance », a-t-il, ensuite, souligné, faisant état de ce qu’il a qualifié de « la fin des liquidités », alors que la Banque centrale européenne et la Fed américaine ont augmenté, cet été, leurs taux d’intérêts respectifs, rendant l’accès aux capitaux plus difficile pour les entreprises et les ménages.
Il a également fait état de la « fin de produits, de technologies qui nous semblaient perpétuellement disponibles », expliquant que les Français et les Européens avaient vécu des pénuries durant la première vague de la pandémie de Covid-19 et que « nous les vivons ici avec beaucoup plus de force ».
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