La Cité lagunaire d’Adiaké a accueilli, ce vendredi 30 août 2024, le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, dans le cadre de son opération de proximité de l’ensemble de ses services dans la région du sud comoé.
Dans cette belle ville historique, les populations ont pris d’assaut la mairie, ou des stands d’informations sur les dispositifs d’insertion, des stands d’inscription aux différents programmes ont été installés.
Parmi les visiteurs, Kombaté Bentié, une jeune coiffeuse de la ville, à la recherche de financement pour l’établissement de son propre salon de coiffure salue cette initiative.
« Ce que le ministère fait, c’est tellement bon, surtout pour aider la jeunesse d’aujourd’hui à se détourner de la drogue et à se concentrer sur des projets bénéfiques pour la communauté », a-t-elle déclaré, espérant un financement dans un futur proche.
Bagui Roseline, également coiffeuse et originaire de Danané, voit dans cette initiative du ministère, une occasion de demander un financement pour agrandir son activité. « Si l’État m’aide, je ferai plus que ce que je faisais avant. Je trouve cette initiative excellente pour aider les jeunes à rester occupés et à éviter la drogue, la prostitution », a-t-elle affirmé en présence de ses sœurs, espérant obtenir un soutien financier de 500.000 FCFA ou plus.
Tiemoko Bernadette, une jeune bachelière, voit quant à elle cette tournée comme une opportunité pour obtenir une formation qualifiante et éventuellement un emploi. «J’ai toujours aimé l’enseignement, mais je suis prête à explorer d’autres options proposées par l’agence emploi jeunes », a-t-elle fait savoir.
« Je suis heureux d’avoir eu toutes ces informations que j’ignorais », s’est réjoui Koné Drissa, un jeune ouvrier, annonçant qu’il s’empressera pour remplir les formalités.
Luc N’guettia, la quarantaine révolue, est venu prendre les informations pour sa fille. Ce père de famille après les échanges avec les conseillers emplois de l’agence emploi jeunes, avoue qu’il se faisait des clichés. Mais avec les informations reçues, il repart satisfait et désormais bien outillés pour mieux insérer sa fille et les autres enfants à sa charge.
Niamkey Franck, ouvrier satisfait de ce déploiement, espère que ses préoccupations trouveront solution : « Je suis ouvrier, mais ça ne marche pas trop. Je voudrais changer de métier et obtenir un permis de conduire pour devenir chauffeur, ce qui pourrait être une meilleure option. »
Fulbert Yao