L’université Félix Houphouët-Boigny de d’Abidjan-Cocody est réuni les 11, 12, 13 et 14 janvier 2023 à Yamoussoukro pour réfléchir sur l’élaboration d’une stratégie et de son plan de mise en œuvre pour la mobilisation de ressources additionnelles. Selon le Professeur Ballo Zié, président de l’université Félix Houphouët-Boigny, au de ce séminaire, ils auront un plan d’actions visant à rationaliser le recouvrement des ressources existantes et à recouvrer des ressources additionnelles. «
C’est vraiment l’objectif de ce séminaire de sorte à accroitre le financement des ressources propres dans les ressources de l’Etat. Cette part, quand on prend hors traitement salarial, c’est-à-dire le budget hors solde, nous sommes à 30%. Mais, si on prend le budget global, nous sommes a à peine 7%. Donc l’objectif, c’est de porter cela à 20% et plus tard même comme le directeur de cabinet l’a relevé à 60%. Il s’agit d’inverser la tendance. Ce qui va nécessiter un plan d’actions rigoureux à mettre en œuvre de sorte à diversifier au maximum nos sources de revenus. », a-t-il expliqué.
Pour cela, il compte diversifier les ressources notamment dans les domaines de l’enseignement, de la recherche, de la coopération et du patrimoine de l’université.
« C’est vraiment d’optimiser toutes ces fonctions au niveau de l’enseignement en proposant des filières professionnelles qui puissent permettre à ceux qui sont dans le monde professionnel ou même à nos étudiants qui souhaitent avoir une certaine qualification de pouvoir se former et générer des ressources à travers ces formations professionnelles. Il faudra aussi valoriser les produits de nos recherches parce qu’on a développé des recherches qu’on peut valoriser. L’Université Félix Houphouët-Boigny a 7 brevets qui peuvent être commercialisés, valorisés de sorte à nous permettre de générer des ressources. Nous avons aussi des partenariats. L’objectif, c’est de diversifier ces partenariats, pour pouvoir signer des partenariats publics-privés à travers la nouvelle loi de sorte à nous permettre de financer certains projets d’infrastructures ou certains projets qui peuvent nous rapporter de l’argent. », a décliné le président de l’université Félix Houphouët-Boigny.
Ouattara Djakalia, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rassuré que la recherche de ces ressources additionnelles de l’université Félix Houphouët-Boigny ne va pas impacter sur les frais de scolarité des étudiants.
« Le gouvernement, à travers la nouvelle loi, est entrain de chercher les voies et moyens pour que les fonds des universités aient un taux beaucoup plus accru. Si les ressources propres atteignent un certain niveau, cela va réduire les charges de l’Etat pour le fonctionnement des universités. Naturellement, ce n’est que des avantages qu’on va avoir et cela ne va pas impacter sur le niveau des frais de scolarité. », a-t-il précisé.
Il a félicité l’université Félix Houphouët-Boigny pour cette initiative et lancé un appel à toutes les autres universités. « On voudrait profiter pour lancer un grand appel à toutes les universités et grandes écoles qui sont sous notre tutelle d’emboiter le pas à l’université Félix Houphouët-Boigny et d’organiser des rencontres par anticipation parce que dans la nouvelle loi, le nouveau statut des universités va faire l’objet de plusieurs décrets d’application. Parmi les décrets d’application, la question du statut des universités va faire l’objet de réflexions au niveau du ministère puis des structures décentralisées du ministère. Très bientôt, nous serons bientôt amenés à rassembler tous les acteurs de notre sous-secteur pour réfléchir sur la question de l’autofinancement de nos établissements. », a-t-il annoncé.
Traoré Yacouba Diarra