Le gouvernement a toujours fait de l’Education l’une de ses priorités. Et le secteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle bénéfice largement de cette vision de l’Etat à travers la réhabilitation et l’équipement de ses centres et lycées. Dossier.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la Formation l’a dit maintes fois. L’Enseignement technique et la Formation professionnelle peuvent régler durablement le problème du chômage des jeunes. Et pour cela, il faut un système de qualité et cela passe nécessairement par des investissements.
Mamadou Touré ne manque pas également de rappeler que ce secteur est un véritable vivier d’employabilité et d’autonomisation des jeunes et permet aussi la compétitivité de l’économie ivoirienne et la mobilisation de ressources fiscales de l’Etat. C’est pour cette raison que son département n’a pas lésiné sur les moyens et que 10 établissements ont été rénovés et équipés auxquels l’on doit ajouter l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (Ipnetp).
Ce sont les Centres de formation professionnelle de Bondoukou, Korhogo, Touba, Odienné, Guiglo, Man et les lycées professionnels de Jacqueville, de San- Pedro et Era-Sud et Era-Est. En ce qui concerne le Centre de formation professionnelle d’Odienné, c’est un véritable investissement qui a été mis en œuvre pour réhabiliter et équiper cet édifice qui n’a pas échappé à la crise de 2002 et qui avait même été délocalisé à Abidjan car pillé et détruit.
Les travaux de réhabilitation ont duré 36 mois et c’est au total 21 bâtiments qui ont été refaits et équipés pour un coût total de 5,2 milliards de francs Cfa dont quatre milliards Fcfa financés par la Banque islamique de développement (BID) et 1,27 milliard Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire. La réhabilitation du Lycée professionnel d’Odienné a porté sur trois composantes dont l’amélioration de l’accès à la formation professionnelle et l’équipement des 21 bâtiments, l’acquisition de matériel didactique ainsi que l’amélioration de la qualité de la formation par le développement des curricula et le recyclage de 220 enseignants et autres personnels d’encadrement.
Tout ceci montre la volonté du gouvernement de lutter contre la pauvreté en favorisant l’accès des jeunes à l’emploi. Et ce n’est pas tout. Pour épouser l’ère du temps et prendre en compte les exigences et les besoins d’un monde en mutation permanente sur le plan technologique, de nouvelles filières ont été créées. Parmi ces nouvelles branches de formation, l’on retrouve également des filières qui tiennent compte des énormes potentialités de la Côte d’Ivoire, singulièrement dans le domaine de l’agro-industrie. Toutes ces innovations visent le même objectif : Assurer l’employabilité des apprenants après leur formation selon le Secrétariat chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Napargalé Marie