Admiratif des Eléphants, Ivan Hasek a toujours nourri le rêve d’en être le patron du banc. L’entraîneur Tchèque salive à chaque fois qu’il aperçoit la couleur orange.
Vous êtes intéressé par l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Qu’est-ce qui motive cette envie ?
Tout le monde veut entraîner une équipe qui a du potentiel. Les Eléphants en ont. Cette équipe est capable de réaliser de grandes choses. Elle peut encore revenir au premier plan sur la scène africaine et remporter la Can. Ce sont autant de choses qui me motivent. C’est l’une des meilleures équipes au monde. Si elle reprend confiance, elle peut aller très loin avec la qualité des joueurs.
Vous ne maîtrisez pas l’environnement du football africain et ivoirien. Comment comptez-vous vous y prendre?
Je suis informé de ce qui se passe dans le football africain. Je suis le football ivoirien. Je connais bien quelques joueurs avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler. Ces joueurs ont toujours démontré qu’ils sont capables de travailler dur. Beaucoup ont réussi dans de grands clubs et dans n’importe quel pays. Je sais aussi que l’équipe nationale de Côte d’Ivoire n’affiche pas une grande forme en ce moment. Elle a été éliminée de la Coupe du monde. J’ai suivi son match face au Maroc. L’équipe a enregistré de façon générale de mauvais résultats. Mais il y a une génération qui a énormément de qualités. La chose la plus importante à noter, c’est que les joueurs ivoiriens ont la capacité de jouer collectivement, avec un bon état d’esprit, et quand ils sont en confiance, ils peuvent gagner n’importe quelle équipe. C’est ce que je retiens des Eléphants.
Avez-vous déjà entamé les démarches auprès des dirigeants du football ivoirien?
Pas du tout. Je ne suis pas en contact avec eux. Par contre je suis en contact avec beaucoup de managers de club. Je connais aussi le Consul honoraire de la République de Côte d’Ivoire. J’espère pouvoir échanger avec les dirigeants du football ivoirien.
Pensez-vous avoir le CV qu’il faut pour entraîner les Eléphants ?
Je reconnais que je n’ai pas encore entraîné une équipe africaine. Cela peut paraître handicapant mais j’ai commencé en Tchécoslovaquie comme l’adjoint de l’entraîneur de l’équipe nationale. J’ai également été entraîneur principal du plus grand club, le Sparta de Prague. Nous avons gagné deux fois le titre, nous avons joué la Ligue des Champions. J’ai bossé à Strasbourg et Saint Etienne. J’ai aussi été au Japon et dans les pays du Golfe comme le Qatar, l’Arabie Saoudite dans la plus grande équipe Al Hilal.
Recueillis par Moïse N’Guessan