Sié Donald Olivier continue de vivre sa passion mais cette fois sur le banc d’une équipe de la ville de Toulouse.
Vous retrouvez le public ivoirien après plusieurs années. Qu’est-ce que vous avez ressenti ?
Ça fait plaisir de revenir jouer au pays. C’est grâce à deux formidables Ivoiriens que cette fête s’est déroulée. Ils ont réussi à travers leur structure à réunir tout ce beau monde. Nous avons partagé des moments inoubliables. Tout le monde a vu que les vedettes des années 80-90 se portent bien.
Pensez-vous qu’il faut pérenniser ce genre d’action ?
Bien sûr qu’il faut le faire. C’est un grand coup. Ça nous a permis de nous retrouver et de replonger dans le passé.
On vous a vu toucher le ballon avec la même envie. On suppose que derrière chaque geste il y a une histoire. Parlez-nous un peu de ce que vous avez ressenti en ce moment là ?
J’ai revu le film de mes années de gloires. Les années pendant lesquelles nous avons fait plaisir au public. C’est ce que j’ai voulu encore faire sur la pelouse du stade Robert Champroux. Les gens ont remarqué que j’ai toujours gardé ma façon de jouer. Et j’espère qu’ils ont tous apprécié.
Quels sont vos meilleurs souvenirs
C’est vrai qu’on a gagné la Ligue des Champions et la Coupe d’Afrique mais j’ai surtout été marqué par les derbies Asec-Africa avec toute l’ambiance qui accompagnait ces rencontres. Les matchs Asec-Africa restent pour moi les meilleurs souvenirs.
Les anciens dirigeants n’étaient pas de cette fête. Un pincement ?
On aurait bien voulu voir les anciens dirigeants et un gros public. Mais l’ambiance a été quand même bonne. J’espère que la prochaine fois ce sera encore plus chaleureux et ils répondront présent.
Où vivez-vous et qu’est-ce que vous faite désormais ?
Je vis à Toulouse. Je travaille dans une mairie. J’ai fait des diplômes d’entraîneur et j’entraîne une équipe de ma commune.
Réalisé par M.N