Les examens de fin d’année scolaire risquent d’être perturbés si un dialogue n’est pas engagé à temps.
En effet, l’Entente syndicale du secteur Education formation (ESEF) a animé une conférence de presse hier à son siège à Abobodoumé, à l’effet de dénoncer non seulement le refus de la tutelle de prendre en compte les revendications des enseignants, mais aussi informer l’opinion Nationale des actions à venir du syndicat face à cette situation.
Ainsi, le porte-parole Arnaud Boka Kouadio a annoncé que conformément à son assemblée générale d’août 2020, « elle appellera au boycott actif des examens de fin d’année si elle ne constate aucune réaction de la part du gouvernement allant dans le sens d’un dialogue constructif apportant la résolution » de ses points de revendications.
Ce sont entre autres points: Le reversement des ponctions et salaires injustement suspendus en 2019, et 2020 pour fait de grève ; la revalorisation des indemnités de logement; l’achèvement du profil de carrière pour les instituteurs, l’augmentation du nombre de place budgétaire pour le Cap instituteur à 5.000, le paiement diligent du premier mandatement à six mois comme l’exige la loi; la suppression de l’arrimage Cmu/Mugefci ; les états généraux de l’école.
Aussi, ESEF rappelle cependant qu’elle reste attachée à la résolution de ses préoccupations. Elle voudrait féliciter le ministre Mariatou Koné pour sa nomination et surtout pour l’annonce de l’etat généraux de l’école.
Le syndicat lui demande par ailleurs d’initier un dialogue avec les organisations syndicales, mais « il faudrait que ce dialogue soit inclusif. Qu’il intègre tous les syndicats. En tant que ministre qu’elle n’ait pas de préférence au niveau des organisations syndicales», a souhaité Arnaud Boka Kouadio, au nom de ses camarades.
Fulbert YAO