La célébration majestueuse du 64ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance a ravi plus d’un Ivoirien fier d’assister à un nouvel « âge d’or » après les années Félix Houphouët-Boigny. Le défilé des civils et des militaires hier sur l’autoroute de Bassam, a ravivé les bons souvenirs de nombreux Ivoiriens heureux de revivre la belle époque des fêtes d’indépendance tournantes. La découverte d’une partie de l’arsenal des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) a démontré à souhait que le président Alassane Ouattara ne joue pas avec la sécurité des Ivoiriens qui n’en demandent pas mieux dans un contexte marqué par les attaques terroristes dans certains pays frontaliers. Le traditionnel défilé à pas lents des forces spéciales, la précision avec laquelle les parachutistes ont atterri, la présence des chars chargés de détecter les mines, les drones, les hélicoptères, les avions transport des troupes ont montré aux yeux de l’opinion nationale que les autorités ont formé des hommes et acquis du matériel pour protéger la Côte d’Ivoire contre d’éventuels ennemis. Ce déploiement d’une partie de l’artillerie apparait comme une mise en œuvre du fameux dicton : « Qui veut la paix prépare la guerre », de l’officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combattre ».
Nomel Essis