La filière rizicole ivoirienne rencontre aujourd’hui d’énormes difficultés. Les producteurs n’arrivent plus à se procurer en semence de qualités.
Pour faire face à ce défi, une entreprise semencière a récemment été créée à Yamoussoukro. Portés sur les fonts baptismaux par des experts issus d’horizon divers, l’objectif est de fournir des semences qui respectent les normes aux producteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire. A l’assemblée générale constitutive de cette structure, Bamba Moussa, le président du conseil d’administration a présenté aux associés, les enjeux et les défis de la création de cette entreprise.
A l’en croire, aujourd’hui l’urgence est de mise. Ainsi pour prendre le taureau par les cornes, Semence Côte d’ivoire (SCI), puisque c’est d’elle qu’il s’agit entend mettre les bouchées doubles pour venir à bout de ce challenge qui risque d’asphyxier les producteurs si rien n’est fait. « Aujourd’hui la réalité est qu’il vraiment très compliqué d’avoir accès à une variété de semences. la semence est vraiment une préoccupation majeure en Côte d’ivoire. la preuve en ai que lorsque vous cherchez une variété de semences telles que les C25, CY2, JT, vous ne savez même pas vers qui vous tourner. C’est un fait, les producteurs n’arrivent pas à s’approvisionner convenablement comme il se doit. Malheureusement, tout le monde converge vers L’Agence pour le Développement de la filière RIZ en Côte d’Ivoire (ADERIZ) pour pouvoir s’approvisionner alors que c’est une structure d’encadrement. Elle n’est pas dédiée à produire des semences », a-t-il noté. Aussi pour le semencier producteur qu’il est, Bamba Moussa a lancé un appel pressant aux autorités pour la redynamisation de la filière rizicole ivoirienne. A noter que SCI à son siège social dans la capitale politique ivoirienne. Elle est composée d’éminents experts dont Kouakou Bernard premier président de l’Association nationale de semenciers de Côte d’Ivoire.
Jean Eden K envoyé spécial à Yamoussoukro