Le ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, SIDI Tiemoko Touré, qui avait à ses côtés son collègue et cher ainé l’honorable ministre, gouverneur Robert Beugré Mambé, a procédé au lancement de la foire de la Tabaski 2022, dans l’après-midi du mardi 05 juillet dernier, à l’abattoir et marché à bétails d’Abidjan-Port Bouet, avec l’objectif de commercialiser entre 120. 000 petits ruminants et plus de 20. 000 bovins cette année.
« Pour cette édition, ce sont au total plus de 120.000 têtes d’ovins et de caprins garantis par les commerçants de la filière bétail, contre 110.000 l’an dernier, qui seront disponibles pour les ménages, afin de commémorer le sacrifice d’Abraham et célébrer en famille…C’est le lieu de saluer les efforts du Gouvernement, sous la houlette de SEM Alassane Ouattara, Président de la République, pour satisfaire le quotidien des populations », s’est exprimé en substance, le ministre Ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques.
Le ministre-gouverneur du District d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a pour sa part annoncé qu’en liaison avec les maires des 13 communes, plus de trois (03) lieux de vente s’ajoutent cette année sur les six (06) anciens, pour permettre aux musulmans d’aller acquérir leurs bêtes en vue du sacrifice.
Il s’agit des sites d’Adjamé situé à la « la casse », de l’espace du Carrefour Sébroko où il y a deux sites (l’un contiguë à Adjamé et l’autre à Attécoubé), ensuite le site de Yopougon port 2, l’abattoir de Port-Bouët et des nouveaux que sont « Belleville à Treichville, N’dotre-abobo, Cocody-face carrefour PLACE, où, veuille en permanence sur la qualité de la viande, des équipes de vétérinaires agrées, a précisé Monsieur Mambé.
« D’ici deux ou trois jours, vous aurai suffisamment de moutons pour toutes les bourses comme nous le faisons chaque année. Nous prévoyons un approvisionnement massif du marché ivoirien en bétails », a conclu, le premier magistrat de la ville d’Abidjan.
La fête de la Tabaski consacre le sacrifice d’Abraham communément appelé « sacrifice du mouton ». La Côte d’Ivoire, elle, s’approvisionne principalement auprès du Mali et du Burkina Faso. L’élevage, au plan régional, constitue « au moins 30% de la masse monétaire ».