Le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) Constant Omari, n’a pas passé une deuxième nuit en détention. Il a été remis en liberté mercredi dans la soirée.
Constant Omari a été entendu hier, par le parquet. Le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) a comparu pour une nouvelle audition. Mais il avait été libéré provisoirement dans la soirée de mercredi pour des raisons de santé alors que ses coaccusés sont demeurés en garde-à-vue.
En effet, la justice congolaise poursuit le président de la Fecofa et deuxième vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF) Constant Omari, son vice-président, Théobald Binamungu et son directeur financier, Roger Bondembe, mais aussi le secrétaire général aux Sports Barthelemy Okito qui serait en fuite pour détournements présumés de fonds destinés aux équipes de football du pays.
L’interpellation et la mise en garde-à-vue mardi au soir du tout puissant président de la Fecofa et ses proches collaborateurs avaient provoqué l’émoi au point que les ligues de football nationale (Linafoot) du pays et de Kinshasa (Lifkin) avaient suspendu toutes leurs activités en signe de soutien.
Ces instances s’insurgeaient contre ce qu’elles qualifiaient « d’humiliation » de la justice à l’endroit de leur cher président Constant Omari. Une prise de position qui a suscité une colère au sein de l’opinion qui ne comprenait rien de cette ingérence des instances du football dans une procédure judiciaire. Aux dernières nouvelles, la Linafoot a annoncé la reprise de ses activités suite à la liberté provisoire accordée à Constant Omari Selemani.
Source afriwave