A la tête de la délégation ivoirienne qu’il conduit, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion PME a animé un panel, le 19 octobre 2022, à l’ouverture du premier Forum des investissements Royaume Uni-Afrique de l’Ouest et Afrique centrale qui se tient les 19 et 20 octobre 2022.
Une véritable tribune qui a servi au Ministre Souleymane Diarrassouba de présenter les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire a une économie dynamique avec des personnes hautement qualifiées dans de nombreux secteurs, d’abondantes matières premières, de minerai, de pétrole et de gaz, un code d’investissement concurrentiel, un marché leader de l’Afrique et proche du Royaume-Uni », a-t-il présenté, avant de rappeler que ce forum est l’occasion pour les hommes d’affaires ivoiriens et britanniques d’établir des partenariats gagnant/gagnant à travers les accords existants entre les deux pays, via notamment l’Accord de partenariat économique (APE), signé en 2020, et mis en œuvre depuis janvier 2021.
Compte tenu de la place prépondérante accordée au secteur privé dans la mise en œuvre du Plan national de développement 2021-2025, le Ministre a noté que le Gouvernement s’est engagé à améliorer l’environnement des investissements des entreprises en Côte d’Ivoire, en renforçant les réformes économiques et sociales. En l’occurrence, la mise en place du Tribunal du Commerce, la numérisation des services administratifs et l’amélioration du cadre juridique et réglementaire.
Assurant que plusieurs entreprises britanniques travaillent déjà en Côte d’Ivoire dans divers secteurs tels que l’énergie, le gaz et le pétrole, le tourisme, les assurances, l’audit et le conseil, la construction et la location, ainsi que le transport de biens de consommation, le chef de la délégation ivoirienne a noté qu’investir en Côte d’Ivoire signifie produire pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec une population de 140 millions d’habitants, pour le marché de la CEDEAO riche de 350 millions d’habitants et pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) avec 1,3 milliard d’habitants.
A juste titre, il a réaffirmé que la Côte d’Ivoire a besoin du soutien du secteur privé britannique pour tirer profit de l’énorme potentiel de sa dynamique économie, avec une croissance soutenue, des matières premières agricoles abondantes, un environnement commercial très favorable aux investissements, un capital humain, des infrastructures économiques, un approvisionnement en électricité fiable et bien d’autres opportunités.