Le distributeur de presse Presstalis s’est déclaré lundi en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris, une procédure sans conséquence immédiate sur ses activités.
Presstalis, qui avait bénéficié d’un énième plan de sauvetage il y a deux ans, est de nouveau en difficulté et doit se restructurer. Mais deux plans s’affrontent : Presstalis défend avec les quotidiens le maintien d’une structure unique (qui continuerait à distribuer aussi bien les journaux quotidiens que la presse magazine), tandis que la coopérative des magazines et les MLP (Messageries lyonnaises de presse, concurrent de Presstalis), proposent une séparation des magazines et quotidiens.
Par ailleurs, les éditeurs de presse doivent se prononcer avant mardi soir sur un schéma de financement qui leur éviterait les pertes liées au dépôt de bilan, évaluées autour de 120 millions d’euros au total.
Pour Daniel Panetto, président de l’organisation des marchands de presse Culture Presse, ce dépôt de bilan évite «un arrêt brutal qui serait très préjudiciable pour ne pas dire mortifère pour les marchands de presse du pays, et donc pour la filière toute entière.
Libé