Ce samedi à Yopougon, les militants du Front commun PPA-CI / PDCI-RDA ont organisé une marche pacifique du Terminus à la place Figayo.
Les Objectifs de la marche étaient de- Garantir une élection présidentielle juste, transparente et inclusive;- Lancer un appel à la paix et à la cohésion nationale ;- Prévenir les risques d’une crise électorale.
Aussi les Revendications du Front Commun PPA-CI / PDCI-RDA ont porté notamment : 1: La réintégration sur la liste électorale du Président Laurent Gbagbo, du Ministre Tidjane Thiam, du Premier Ministre Guillaume Soro, ainsi que de Charles Blé Goudé et Noël Akossi Bendjo ; 2. La révision de la Liste Électorale au titre de l’année 2025, conformément aux dispositions du Code Électoral et du budget de l’État ; 3. L’ audit indépendant de la Liste Électorale, pour corriger les anomalies relevées par les principales forces politiques ;4. La réforme de la Commission Électorale, en vue de renforcer son indépendance et de garantir une proclamation sécurisée des résultats, bureau de vote par bureau de vote ;5. Le rejet ferme de la candidature anticonstitutionnelle du Chef de l’État Alassane Ouattara à un quatrième mandat ; et 6. L’ ouverture urgente d’un dialogue politique inclusif, associant les partis politiques et la société civile, en vue de créer les conditions d’un scrutin apaisé.
Mais disons que cette marche a été rendue possible grâce au climat d’ouverture et de liberté instauré par le président Alassane Ouattara.
Car, dans de nombreux pays, un tel rassemblement aurait été tout simplement impossible à moins de trois mois des élections présidentielles.
En Côte d’Ivoire, au contraire, l’opposition a pu occuper l’espace public, exprimer ses critiques et défiler sous la protection des forces de l’ordre mobilisées pour encadrer et sécuriser la marche.
Cette manifestation est donc la preuve que la démocratie ivoirienne se renforce.
Elle démontre que le débat politique peut se tenir sans répression, dans un cadre pacifique où chaque camp fait entendre sa voix.
En un mot, la marche de Yopougon illustre la maturité démocratique du pays où l’expression politique trouve sa place.
Fulbert Yao