Cent mille personnes issues des régions et départements du District des montagnes pour dire merci au Président Alassane Ouattara, les 11, 12 et 13 septembre prochain à Guiglo. Cela, pour les projets de développement réalisés au profit de ce District. Tel est le défi de la mobilisation que les ministres Anne Désirée Ouloto, Albert Flinde et Albert Mabri Toikeuse entendent relever. Ils l’ont signifié hier, jeudi 8 août, à l’ensemble de la population, à l’occasion d’un grande rencontre organisée à cet effet à Guiglo. Celle-ci a enregistré la présence de nombreux cadres de la région dont Serey Doh Célestin, président du Conseil régional du Guémon, le ministre-gouverneur du District des montagnes Albert Flinde, Fe kesse , Claude Sahi et bien d’autres.
Selon le ministre d’Etat Albert Mabri Toikeusse qui a porté la parole du comité d’organisation, cette cérémonie est une marque de reconnaissance qui ne revêt aucun caractère politique. Mais mieux, un acte divin qui consiste à dire « merci » à celui qui a « fait du bien ». «On a l’homme qu’il nous faut à la tête de notre pays. Il est en train de faire de grandes choses et il ambitionne de faire de grandes choses davantage. C’est pour cela que nous sommes venus pour qu’on traduise cela ensemble pour que tous sachent que les Wê, les Dan, les Malinké, les Akan, et autres peuples vivant dans le District des montagnes, nous sommes des gens reconnaissants. Et que nous ne sommes pas ingrats. Quand quelqu’un fait du bien, on lui dit merci pour qu’il en fasse davantage. Vous êtes tous d’accord et nous en sommes très heureux. C’est à lui notre hommage et notre reconnaissance, parce qu’il le mérite », a-t-il déclaré parlant du Président Alassane Ouattara. Soulignant que sous son impulsion, la paix et la sûreté nationale sont de retour ; l’armée inspire désormais confiance au regard de la puissance de feu qui lui a été dotée ; la formation et l’éduction des jeunes élites est une réalité avec les universités construites, surtout celle de Man qui est la deuxième université polytechnique après l’Institut national polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro et bien d’autres. « Faisons confiance au président Ouattara», a-t-il dit avant d’appeler à la mobilisation de tous ; même des partis politiques de l’opposition. «Je voudrais dire aux partis politiques d’être avec nous pour dire merci. Parce que les réalisations sont là. Dans les départements, partagez l’information aux autres de sorte que la cérémonie d’hommage au Président Ouattara soit une grande réussite», a lancé Mabri Toikeuse.
Pour la ministre Anne Désirée Ouloto¸ Alassane Ouattara reste le « meilleur » pour le District des montagnes. C’est pourquoi, elle a souhaité que chaque fils soit un ambassadeur du message de rassemblement. « Visite républicaine. En l’honneur d’un homme.
«Ouattara est le meilleur. C’est lui qui est en train de transformer notre région. Raison pour laquelle, je voudrais vous dire merci d’avoir entendu l’appel au rassemblement pour la paix et le développement du Cavally. Soyez les ambassadeurs du message de rassemblement. Le défi est lancé au Cavally. Soyez les ambassadeurs de cette grande mobilisation », a-t-elle recommandé. Sans manquer de rappeler qu’avant Alassane Ouattara, la région de l’ouest était en proie à l’instabilité. Mais aujourd’hui, a-t-elle fait constater, il n’y a plus d’ex-combattants, la paix est revenue.
Serey Doh Célestin a pour sa part lors de l’étape de Duékoué, rappelé le Président Ouattara a construit 23 collèges de proximité dans la région du Guemon, des dizaines de centres de santé et le bitumage des rues à Duékoué. Poursuivant, il a expliqué que le Président Ouattara est un don de dieu pour la région.
COULIBALY SERGE
Encadré
Mabri Toikeusse qualifie le débat sur l’IDH de « monologue »
Pendant son discours, le ministre Albert Mabri Toikeusse a ouvert une lucarne sur le débat qui a lieu en ce moment autour de l’Indice de développement humain (IDH) en Côte d’Ivoire. Pour lui, l’on assiste plutôt à des « monologues » et que le temps viendra de faire le vrai débat.
«Concernant l’IDH, quand le moment contradictoire du débat va arriver, on va le dépouiller. Pour le moment c’est des monologues. C’est quelqu’un qui parle seul. Et une autre personne qui lui répond qui parle seule. Mais il faut qu’on soit face à face. Je suis prêt pour un face-à-face. Avant que Ouattara n’ouvre la bouche, nous on est là. On va partir les premiers, s’ils sont capables de nous écraser, on ira dire au président qu’ils nous ont écrasés. Or ils ne peuvent pas. Parce qu’il y a la vérité et la contradiction dans les chiffres. Le rang n’explique pas tout », a-t-il déclaré. Puis pour mieux éclairer les lanternes, il a cité l’exemple de deux classes une école; où dans l’une, le dernier de la classe peut passer avec 15 de moyenne ; et dans l’autre, le premier passe 12 de moyenne. « On va faire le débat quand le moment viendra», a-t-il assuré.
CS