Les parents de Bouba veulent lui rendre hommage. Et cela à travers une fondation contre l’enlèvement des enfants.
Traoré Aboubakar Sidick dit Bouba est devenu selon ses parents, le symbole du refus face au phénomène de l’enlèvement et de l’assassinat des enfants. Et hier, au cours d’une conférence de presse au siège d’Afrique Matin au Carrefour Abatta, les parents de Bouba ont dit vouloir prendre en main le combat de la lutte contre le trafic et l’enlèvement d’enfants. Dans les jours à venir, une Fondation ‘’Bouba le petit ange pour la lutte contre l’enlèvement et le trafic d’enfants’’ verra le jour.
Les parents ont également indiqué qu’après la cérémonie du 40e jour qui s’est déroulé récemment, il leur est apparu impérieux d’exprimer leur reconnaissance à la Côte d’Ivoire et à tous ceux qui de près ou de loin ont sacrifié de leur temps pour accorder une prière au repos de l’âme du petit Bouba et une pensée de réconfort à la souffrance de ses parents.
«Merci aux Ivoiriens et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire, aux Institutions internationales, aux Confessions religieuses, aux partis politiques, à la presse, aux activistes combattants des réseaux sociaux, aux artistes musiciens de Côte d’Ivoire, aux Organisations de la société civile et toutes les couches socioprofessionnelles et une motion spéciale à Dominique Ouattara, Henriette Konan Bédié, à la ministre de la Femme et de l’Enfant et au Directeur de publication d’Afrique Matin », a remercié Ouattara Seydou, porte-parole de la famille du petit Bouba.
Le père, Traoré Brahima, a profité pour taire les rumeurs. «La mère et les enfants sont traumatisés. Notre quotidien n’a pas changé, nous n’avons reçu aucune maison. Je n’ai aucune rancune dans mon cœur, les Ivoiriens sont bons et cela nous a permis d’oublier un peu l’épreuve que nous traversions », a-t-il révélé.
Napargalé Marie